Dans cette pages, je vais essayer de regrouper les jeunes pousses françaises.

 

Muquans

Muquans employait 29 personnes en mai 2019 et à réalisé 2,9M€ en 2018. Ils développent un gravimètre quantique qui sert par exemple à la détection de cavités pour le BTP, la prospection pétrolière et la surveillance de volcans comme pour l’Etna en Italie. Le produit s’appelle Absolute Quantum Gravimeter.

Le système exploite des atomes neutres de rubidium éclairés et refroidis à 1 µK par lasers dans 6 directions et piégés magnétiquement sous vide. Le système mesure avec une grande précision la chute gravitationnelle du nuage d’atome. Un système à base de fluorescence et de laser mesure la vitesse de la chute et le fait dans la durée pour évaluer sa variation temporelle. Ils participent aux projets du flasgship européen Quantum Internet Alliance pour créer un matériel d’extension de la portée des systèmes de QKD et Pasquans dans la simulation quantique à atomes froids.

Quandela

 

Quandela logo

Présentation

Quandela est une startup basée à Marcoussis dans le sud de l’Ile de France, qui est spécialisée dans la création de sources de photons uniques destinées au monde de la recherche, des télécommunications et du calcul quantique. Avec un seul atome piégé contrôlé (quantum dot), il arrivent à générer des trains de photons bien séparés dans le temps. Ses sources de photons peuvent servir dans la cryptographie quantique et, à terme, à créer des ordinateurs quantiques à base d’optique linéaire ou autres techniques.

Ils ont notamment développé un système d’intrication de quatre photons à partir d’un seul photon source, qui est piégé dans une boucle à fibre optique. Cela génère plusieurs photons intrigués qui sont ensuite exploitables pour de la QKD. Valerian Giesz est le CEO de la startup. Ingénieur SupOptique, il a un doctorat en photonique. Le projet est une spin-off du laboratoire C2N du CNRS. Chercheuse de référence dans la photonique dans ce laboratoire, Pascale Senellart est cofondatrice de la startup qui comptait 5 personnes en mai 2019. La startup était lauréate du grand prix du concours i-Lab 2018.

Quandela veut mettre en ligne un ordinateur quantique photonique en 2022

Dans la course quantique que mènent les Etats-Unis et la Chine, l’Europe veut aussi passer à la vitesse supérieure. En France, où un plan public d’1,8 milliard d’euros pour booster le secteur quantique a été annoncé en janvier dernier, l’écosystème s’active.

La start-up Quandela, spécialiste de la photonique quantique, vient de lever 15 millions d’euros pour mettre à disposition, à l’horizon 2022, un premier ordinateur quantique photonique. Ce tour de table a été bouclé auprès du fonds d’investissement deeptech Omnes, du Fonds Innovation Défense géré par Bpifrance et souscrit par l’Agence de l’innovation de défense (AID), ainsi que du fonds spécialisé dans les technologies quantiques Quantonation.

La technologie de Quandela est tout droit sortie du Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies, installé sur le campus Paris-Saclay. La start-up a été cofondée en 2017 par trois chercheurs en électronique et optique, Pascale Senellart, directrice de recherche au Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies du CNRS et de l’Université Paris-Saclay, Valérian Giesz, ingénieur et docteur en optique quantique, et Niccolo Somaschi, docteur en nanotechnologies semi-conductrices.

Ordinateur quantique photonique

La start-up est notamment à l’origine de « Prometheus », un générateur de qubits photoniques avec des domaines d’applications larges comme la cryptographie quantique, les calculateurs quantiques ou les capteurs quantiques.

Concrètement, la société propose une technologie basée sur des nanoémetteurs de lumière quantique à semi-conducteurs. L’équipe de Quandela a progressivement développé un « système d’intrication à partir d’une chaîne de photons uniques contenue dans une boucle à fibre optique », précise le communiqué annonçant la levée de fonds. L’assemblage des différents composants proposés au marché par Quandela a permis de créer un « prototype d’ordinateur quantique basé sur un flux élevé de photons uniques et indiscernables pour les recherches quantiques exigeantes ».

Selon l’entreprise, cette technologie à base de photons permet à l’ordinateur quantique de « croître en puissance plus rapidement, sans subir les freins inhérents aux autres technologies » qui reposent par exemple sur les ions et les supraconducteurs. « Compte tenu des récentes avancées technologiques dans le développement des émetteurs de lumière quantique à semi-conducteurs, il est temps d’explorer tout le potentiel de cette technologie pour le calcul quantique à grande échelle », a déclaré Niccolo Somaschi, chief technology officer de Quandela.

La société commercialise aujourd’hui ses composants auprès d’entreprises et de centres de recherche et collabore au projet européen d’ordinateur quantique Phoqusing, lancé en 2020. « En quelques années, Quandela a su s’imposer comme un acteur incontournable dans le développement de l’ordinateur quantique photonique », estime Valérian Giesz, CEO de Quandela. « Cette levée de fonds va nous permettre d’accélérer dans la structuration de l’équipe et l’investissement de nouveaux équipements pour atteindre nos objectifs avec une première étape : la mise à disposition en cloud du premier ordinateur quantique optique complet en 2022 », a-t-il précisé.

 

OVHcloud fait un pas de plus vers l’informatique quantique avec Quandela

Le 14 juin 2022, la signature d’un partenariat avec OVHcloud (OVH est l’hébergeur de ce site) est officialisé. L’objectif de cette collaboration est d’héberger la suite logicielle Perceval, mise au point par Quandela, pour permettre aux industriels, aux développeurs et plus largement à la communauté scientifique d’exploiter tous les bénéfices de l’informatique quantique. La suite logicielle Perceval de Quandela permet d’exécuter des algorithmes quantiques sur des serveurs standards.

Le partenariat signé avec OVHcloud devrait permettre à Quandela d’héberger Perceval en open source.

 

Quandela et l’ONERA s’associent

Une association pour étudier les applications du calcul quantique photonique à la simulation de la combustion pour l’aérospatial : Lire le communiqué de presse.

La start-up française Quandela, spécialisée dans le calcul quantique photonique, s’allie avec l’ONERA et MBDA, dans le cadre du projet de la Région Ile-de-France : Avantage Quantique pour la Conception des Moteurs Aéronautiques (AQCMA). D’une durée de 18 mois, AQCMA vise à développer des modèles de simulations des phénomènes se déroulant dans des chambres de combustion des aéronefs. L’objectif de cette étude est de réduire le temps de calcul en exploitant la technique dite du Quantum Machine Learning. Il s’agit d’une nouvelle opportunité pour Quandela de mettre à profit sa technologie pour des applications industrielles concrètes.

 

Quand L’Usine Nouvelle teste l’ordinateur quantique photonique de Quandela

Avec l’aide de Yoann Pietri, doctorant au laboratoire d’informatique de Sorbonne Université (LIP6), L’Usine Nouvelle a pris en main l’ordinateur quantique photonique de la start-up Quandela, grâce à un accès exclusif à leur service cloud. De quoi s’offrir une petite immersion dans la programmation quantique sur le premier processeur européen accessible en ligne. Entre incompréhension et fascination.

Article à lire : Quand L’Usine Nouvelle teste l’ordinateur quantique photonique de Quandela
Publié sur L’Usine Nouvelle par Gautier Virol le 9 janvier 2023

 

Quandela inaugure la première usine d’ordinateurs quantiques de l’Union européenne

La pépite française a inauguré son usine à Massy, dans l’Essonne, qui doit lui permettre d’industrialiser la production de son ordinateur quantique photonique et de doubler la puissance de calcul de ses machines.

C’est un gros événement dans le petit monde du quantique. La start-up Quandela a inauguré mardi à Massy (Essonne) la première usine capable de produire et commercialiser un ordinateur quantique photonique dans l’Union européenne. Dans l’espace optique du site d’une superficie de 400 m2, des ingénieurs en blouses blanches fabriquent des composants de semi-conducteurs photoniques qui sont intégrés dans des composants optiques électroniques.

L’article complet : Quandela inaugure la première usine d’ordinateurs quantiques de l’Union européenne
Publié sur Les Échos par Samir Touzani le 20 juin 2023

Pasqal : Quantum Processing Units

Pasqal est la première startup de calcul quantique en France basée sur la filière du refroidissement d’atomes de rubidium confinés magnétiquement et refroidis à 30 μK par laser à effet Doppler. Les portes quantiques sont activées par laser pour modifier l’état énergétique des atomes. Les atomes sont piégés dans des matrices 2D ou des structures toriques 3D avec un espacement de quelques microns entre chacun d’entre eux. Ils sont gérés avec deux niveaux d’énergie. L’intrication est provoquée par l’excitation des atomes dans l’état de Rydberg qui leur permet d’interagir avec d’autres atomes à longue distance. La technologie serait prometteuse et permettrait d’atteindre rapidement une cinquantaine de qubits de qualité puis des centaines d’ici 5 ans.

Ils se positionnent dans un premier temps sur les PQS (Programmable Quantum Simulator, ou ordinateurs quantiques analogiques) puis ensuite sur les NISQ (Noisy Intermediate-Scale Quantum), des ordinateurs à portes quantiques universelles.

Côté performance et qualité des qubits, ils atteignent un temps de cohérence de 1 ms avec des portes de 1 µs, donc de quoi enquiller un millier de portes quantiques (hors codes de correction d’erreur). Le taux d’erreur des portes serait de 3% et le taux d’erreur de mesure de 1% ce qui est tout à fait raisonnable, tout du moins pour de la simulation quantique.

L’ordinateur qui tient dans un rack de data center fonctionne à température ambiante et sous vide. Ils développent leur propre environnement de programmation à bas niveau qui aura pour vocation à s’interfacer avec des langages de programmation à haut niveau du marché.

C’est un investissement «actif» du fonds Quantonation à savoir que Christophe Jurczak, le general partner du fonds, est le Chairman de la startup. Alain Aspect en est conseil scientifique. L’équipe comprend trois fondateurs autour du CEO, Georges-Olivier Reymond.

Dernières nouvelles

Pasqal, veut lever des centaines de millions d’euros

Les détails sur : Pasqal, la pépite française du quantique, veut lever des centaines de millions d’euros
Publié sur L’Usine Digitale le 14 octobre 2022 par Léna Corot

Lire aussi : Avec une levée de fonds de 100 millions d’euros, Pasqal met le cap sur la licorne
Publié sur L’Usine Nouvelle le 12 mars 2023 (Réservé aux abonnés)

Pasqal annonce les gagnants de son hackathon quantique sur le thème de la transition énergétique

L’informatique quantique se prête particulièrement bien à l’optimisation des réseaux électriques, une problématique au cœur de la transition énergétique à travers l’augmentation de la part des renouvables et l’électrification du parc automobile. Pasqal, champion français du calcul quantique, vient d’annoncer les lauréats de son hackathon sur le sujet.

Source : Pasqal annonce les gagnants de son hackathon quantique sur le thème de la transition énergétique
Publié sur L’Usine Digitale par Julien Bergounhoux le 04 décembre 2023

 

GrAI Matter Labs : le spécialiste des puces IA embarquées

Qui est GrAI Matter Labs ?

L’entreprise GrAI Matter Labs, dont le siège social se situe à Paris, développe des puces spécialisées pour l’intelligence artificielle et destinée à l’edge computing, qui combine basse consommation énergétique et faible latence. Pour l’instant, elle se présente sous la forme d’un kit de développement. Avec cette nouvelle levée de fonds de 13 millions d’euros, la jeune pousse soutenue par Bpifrance souhaite passer à l’étape suivante en commercialisant un SoC dédié aux « caméras et capteurs intelligents », à la navigation autonome et à la robotique industrielle.

Le site des produits : GrAI Matter Labs-technology

Sources

SNAP fait l’acquisition de la start-up française GrAI Matter Labs

L’entreprise technologique américaine derrière l’application mobile Snapchat, aurait fait le mois dernier l’acquisition de la start-up française GrAI Matter Labs, pionnière des solutions informatiques à ultra-faible latence.

Malgré son énorme potentiel, GML n’aurait pas convaincu ses investisseurs historiques ou de nouveaux à lui apporter les financements nécessaires à son développement. Pourtant, Karl Freund, fondateur et analyste principal chez Cambrian-AI Research, a déclaré à son propos :

“GML cible le marché à croissance rapide de 1 milliard de dollars + (20 %+ par an) de l’IA des terminaux avec une approche unique soutenue par une technologie innovante. L’IA ‘Life-Ready’ de GML fournit des solutions qui étaient jusqu’à présent tout simplement impossibles avec un encombrement et une puissance aussi faibles”. 

Une belle histoire commence-t-elle ?