
Microsoft et KPMG travaillent sur le cloud quantique pour les entreprises
Microsoft et le cabinet de conseil KPMG s’efforcent de résoudre des problèmes commerciaux courants en utilisant l’optimisation inspirée par le quantique via le service en cloud Azure Quantum.
Il faudra encore des années avant de disposer d’ordinateurs quantiques puissants capables de résoudre des problèmes informatiques délicats (et peut-être de mettre à mal les algorithmes de chiffrement actuels), mais des progrès sont réalisés par Google, IBM, Honeywell Quantum et Cambridge Quantum.
Microsoft et KPMG s’associent pour résoudre l’optimisation quantique par voie logicielle en utilisant l’émulation de l’informatique quantique sur le matériel actuel dans le cloud Azure. KPMG appelle cela « Quantum-Inspired Optimization« , ou QIO.
Optimisation d’inspiration quantique
« L’émulation de ces effets quantiques sur des ordinateurs classiques a conduit au développement d’algorithmes d’optimisation d’inspiration quantique (QIO) qui fonctionnent sur du matériel classique », note Microsoft dans un billet de blog. « Ces algorithmes permettent aux chercheurs, aux développeurs et aux fournisseurs de solutions de bénéficier dès aujourd’hui d’approches quantiques sur du matériel classique, offrant une accélération par rapport aux approches traditionnelles. »
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Microsoft veut construire un supercalculateur quantique d’ici 10 ans
Des chercheurs de chez Microsoft viennent de publier un article détaillé sur la création de qubits de Majorana. Il s’agit de la première étape de la nouvelle feuille de route de la firme, qui espère parvenir à construire un supercalculateur quantique d’ici dix ans.
La situation
L’informatique quantique promet de révolutionner certains calculs en utilisant les lois de la physique quantique. Ces machines sont encore loin d’être une réalité, mais la recherche avance régulièrement. Microsoft fait partie des entreprises lancées dans la course au supercalculateur quantique, et vient de publier sa feuille de route. La firme espère parvenir à construire son propre supercalculateur quantique d’ici dix ans.
La première étape est la création de qubits, ou bits quantiques, l’unité de base pour les calculs quantiques. L’année dernière, Microsoft avait annoncé avoir passé une première étape importante, la création d’un qubit basé sur la particule de Majorana, un fermion qui a la particularité d’être sa propre antiparticule. Les chercheurs viennent de publier leurs derniers résultats dans la revue Physical Review B.
Une correction d’erreur quantique sera nécessaire
La feuille de route contient au total six étapes. Les qubits actuels ne sont pas encore assez fiables. La prochaine étape consiste donc à inclure une correction d’erreurs au niveau matériel, appelé qubit topologique, puis à les tresser pour réduire le nombre d’erreurs. Google, un de ses principaux rivaux dans ce domaine, est déjà parvenu à tresser des anyons non abéliens.
Microsoft espère parvenir à atteindre la sixième et dernière étape de sa feuille de route, la construction d’un supercalculateur quantique, d’ici dix ans. Satya Nadelle, le P.-D.G de Microsoft, a indiqué qu’une telle machine pourrait permettre de réaliser 250 années de progrès en chimie et science des matériaux en seulement 25 ans.
Article source : Microsoft veut construire un supercalculateur quantique d’ici 10 ans
Publié sur Futura par Edward Back le 22 juin 2023
Microsoft prépare une puce spécialisée dans l’IA pour s’émanciper de Nvidia
Pour ne plus dépendre de NVidia, Microsoft lance le projet Athena
Microsoft fait son entrée dans l’autre course qui se joue sur le marché de l’intelligence artificielle : celle des accélérateurs haut de gamme capables d’entraîner les grands modèles de langage. L’entreprise plancherait sur une puce spécialisée depuis 2019 et aurait récemment accéléré son développement pour faire des économies dans ses data centers.
Microsoft préparerait sa propre puce pour accélérer les calculs liés à l’intelligence artificielle, et ce tout particulièrement afin d’entraîner de grands modèles de langage (LLM), selon le média américain The Information, qui a recueilli les confidences de deux personnes proches du dossier.
Optimiser les temps de calcul… et les coûts
Le projet, jusqu’ici resté confidentiel, a été baptisé « Athena ». Il aurait été initié en 2019, mais a été accéléré depuis le succès de ChatGPT et l’engouement que ce dernier a suscité pour les LLM. L’objectif est de s’émanciper au maximum de Nvidia, principal fournisseur mondial de cartes graphiques (détenant 95% du marché des GPU utilisés pour le machine learning selon New Street Research), et surtout de permettre à Microsoft et OpenAI de faire d’importantes économies.
Oui, car l’entraînement des LLM nécessite des calculs particulièrement intensifs, ce qui le rend long et très coûteux. L’optimisation de ces charges de travail est un facteur clé de compétitivité, et ces composants de pointe sont donc difficiles à obtenir en quantités suffisantes suite à la course à la puissance que se livrent les hyperscalers. Les derniers GPU H100 de Nvidia se revendent à plus de 40 000 dollars actuellement, ce qui illustre la tension sur ce marché. Or, selon certaines estimations, OpenAI aurait besoin de plus de 30 000 puces A100 de Nvidia dans le cadre de la commercialisation de ChatGPT.
Plusieurs générations à venir
On ne sait pas encore si Microsoft mettra ces puces à la disposition des clients de sa plateforme cloud Azure, mais l’entreprise aurait l’intention de les rendre largement disponibles pour ses propres projets ainsi que ceux d’OpenAI, et ce dès l’année prochaine, selon The Information. Certains de ses employés et de ceux d’OpenAI testeraient déjà les performances de la puce sur les derniers grands modèles de langage, et notamment GPT-4. Microsoft aurait par ailleurs établi une feuille de route sur plusieurs générations pour ces accélérateurs.
Microsoft n’est pas le premier des géants de la tech à vouloir s’affranchir de l’hégémonie opérée par Nvidia sur le marché des accélérateurs. Meta et Amazon disposent eux aussi de leurs propres puces dédiées à l’IA, tout comme Google, qui a même récemment assuré que ses puces TPU v4 étaient plus rapides et moins énergivores pour entraîner les modèles d’IA que les GPU A100 conçus par Nvidia.
Article source : Projet Athena : Microsoft prépare une puce spécialisée dans l’IA pour s’émanciper de Nvidia
Publié sur L’Usine Digitale par Mélicia Poitiers le 19 avril 2023
Cinq choses que vous ignoriez sur Bill Gates
Un peu de détente maintenant…
Accro au démineur
L’ex patron de Microsoft a à un moment développé une addiction un peu particulière pour un jeu qui était directement intégré dans tous les ordinateurs de la marque : le démineur. Un jeu qui était extrêmement populaire dans la boîte dans les années 1990.
Pour Bill Gates, cette addiction était d’abord et avant tout basée sur une obsession pour l’idée de battre les records du jeu. Tout a commencé quand il s’est rendu compte qu’il avait battu le niveau débutant en dix secondes. Il s’est alors aperçu que le record était à portée de main, puisqu’il était de huit secondes.
Cette obsession prit une telle ampleur que le jeu dut être retiré de l’ordinateur de Bill Gates. Mais cela ne s’arrêta pas là, car le dirigeant de Microsoft trouva un autre moyen de jouer à son jeu préféré : les ordinateurs de ses collègues et employés. Et pour confirmer son record, il prend ceux-ci à témoins en dehors des heures de bureau.
Ceci n’est pas pour plaire à Melinda French, future Melinda Gates. Bill Gates ne peut pas perdre son temps à jouer son démineur alors qu’il a beaucoup de responsabilités importantes !
La solution viendra du chef de produit Bruce Ryan. Celui-ci développa une intelligence artificielle pour jouer au démineur. Après quelques heures, celle-ci en arriva à un nouveau record : une seconde ! Impossible pour un humain de la battre. C’en était fini de l’obsession de Bill Gates.
Un fan de Léonard de Vinci
En 1994, Bill Gates s’est fait l’acquéreur d’un livre un peu particulier : le Codex Leicester. Il s’agit d’un recueil d’écrits scientifiques du visionnaire Léonard de Vinci. Et ce n’est pas une petite acquisition, puisqu’il s’agit du deuxième objet le plus cher acquis par le milliardaire après son jet privé.
Il faut dire que Bill Gates a confessé sa passion pour l’esprit inventif de Léonard de Vinci. De fait, on ne fait pas un achat aussi important sans une bonne dose d’admiration. Mais Bill Gates ne garde pas le Codex que pour lui, et continue encore de le faire exposer régulièrement dans les musées du monde.
En 2018, pour le 500ème anniversaire de la mort du peintre et ingénieur, il a même mis au point le Codescope, un petit kiosque numérique qui accompagne désormais le Codex lors de ses voyages de par le monde, et permet à qui le désire de pouvoir consulter chaque page du livre comme s’il l’avait dans ses mains, alors que celui-ci doit malheureusement être conservé sous verre.
Il organise sa journée à la minute près
Bill Gates est quelqu’un de bien organisé. De très bien organisé, même… En effet, Bill Gates a confié lors d’une interview la façon dont il passe ses journées. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le milliardaire est un amateur du micro-managing.
Si ses matinées sont surtout passées à faire du Sport, ce sont ses après-midi qui sont organisée d’une manière ultra-précise. Ainsi, pour ne rien perdre de sa journée, il divise son après midi en tranches aussi petites que cinq minutes. Et il décide d’un planning à l’avance pour chacune de ces plages horaires.
Avec cela, Bill Gates parvient à faire beaucoup en peu de temps. Il parviendrait par exemple à lire pas moins de 50 livres par an !
Il a fait une prédiction… très erronée
En 2004, Bill Gates a fait une prédiction un peu particulière, et qui s’est avérée plus qu’inexacte. Le milliardaire a ainsi affirmé qu’en 2006, les spams auraient tout simplement disparus de la circulation. Inutile de dire qu’en 2023, ceux-ci sont toujours aussi omniprésents…
Mais qu’est-ce qui a poussé le patron de Microsoft à faire une telle prédiction ? Eh bien à l’époque, il travaillait sur plusieurs méthodes afin de lutter contre la prolifération de ce genre d’e-mails. Et certaines des méthodes étaient plus qu’originales, puisqu’il y avait par exemple l’idée de faire résoudre un puzzle à toute personne désirant envoyer un mail… ce qui se serait vite avéré très agaçant.
Une autre, qu’il jugeait plus prometteuse à l’époque, était de faire payer les envoyeurs de mails pour tout mail étant rejeté comme spam.
Inutile de dire que la plupart de ces idées n’ont finalement jamais été mises en place, et c’est probablement pour le mieux…
Une relation compliquée avec Steve Jobs
Il est normal de comparer les deux hommes en raison de parcours assez similaire, et du fait qu’ils représentent les deux grands pôles de l’industrie des ordinateurs : Apple et Microsoft. Mais ceux-ci entretenaient une relation plutôt complexe.
S’il y a toujours eu un certain respect mutuel entre les deux hommes, la concurrence entre les deux entreprises ainsi que la reprise d’idée d’une entreprise à l’autre a donné naissance à une relation ambiguë entre deux hommes que l’on qualifie parfois de « meilleurs ennemis ».
Un des principaux éléments de discorde entre les deux hommes qui se côtoyèrent pourtant beaucoup pendant tout un temps ? L’interface graphique de Windows, dont Jobs a longtemps reproché à Bill Gates de l’avoir intégralement créée sur la base de celle du Mac.
Il faut néanmoins rappeler que l’interface graphique du Mac n’était pas non plus un concept original, puisqu’elle s’inspirait beaucoup de celle du Xerox Alto, un ordinateur datant de… 1973 !
Des années plus tard, Bill Gates s’est confié sur sa relation personnelle avec Steve Jobs, qu’il qualifie de « génie », et a avoué en avoir été plutôt jaloux.