Le sport, lui aussi, passe à l’intelligence artificielle

 

Comment Mercedes utilise l’IA, la simulation et la data science pour rester au sommet de la F1

Discipline reine des sports mécaniques, la F1 est soumise à des règles très strictes. Pour améliorer les performances de ses voitures, l’écurie allemande Mercedes fait appel aux technologies numériques.

Cette année encore en tête des écuries favorites, Mercedes-AMG Petronas, qui enchaîne les victoires depuis 2014. Un succès qu’elle doit, bien sûr, à ses pilotes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas. Mais pas seulement. Elle peut aussi compter sur ses équipes techniques qui ont développé, au fil des compétitions, des capacités de simulation et d’analyse des données hors pair afin de repousser les limites de ses monoplaces.

Discipline reine des sports mécaniques, la F1 est en effet soumise à des règles très strictes concernant la puissance du moteur, la taille et le poids des voitures, la configuration des carrosseries, mais aussi le nombre d’essais sur piste ou le temps de préparation… Face à ces nombreuses contraintes, les constructeurs n’ont pas d’autre choix que de faire appel aux technologies numériques pour concevoir et optimiser leurs voitures. Ils ont ainsi recours à des simulateurs de conduite – Mercedes en possède trois –, mais aussi à la mécanique des fluides numérique et aux tests d’aérodynamique en soufflerie. Tous les résultats obtenus à l’aide de ces outils sont corrélés aux données issues des courses et des essais sur piste. Les performances réelles de chaque version de la voiture sont comparées aux performances des simulations. Et les modèles mathématique s’améliorent…

L’article complet : En F1, comment Mercedes utilise l’IA, la simulation et la data science pour rester au sommet
Publié le 25 juin 2021 par sur L’Usine Nouvelle.

Un robot doté d’une intelligence artificielle réussit à battre des experts… au curling

A la fois étonnant et “glaçant”. Doté d’une intelligence artificielle, le robot Curly a réussi l’exploit de gagner trois matchs de curling sur quatre, sans même devoir balayer.

Jeu, set et… manche à balai !
Développé par une équipe de chercheurs germano-coréenne, le robot Curly a réussi à battre la meilleure équipe féminine de Corée du Sud, ainsi que l’équipe nationale nationale de curling en fauteuil roulant. Sur un total de quatre matchs, le robot s’est imposé à trois reprises face à ses adversaires humains. Une performance très honorable pour un robot qui avait perdu en 2018, mais qui s’est depuis bien amélioré.

Pour parvenir à cette victoire, le robot a utilisé un algorithme d’apprentissage par renforcement profond qui lui permet de prendre en compte ses erreurs et d’ajuster ses paramètres pour améliorer ses résultats.

Des vidéos grâce à l’intelligence artificielle

 

Replongez dans la Paris des années 30 !

le youtubeur Nass nous offre un véritable saut dans le temps, quand l’élégance était de rigueur !

Une vidéo restaurée et en couleur

Admirez les vidéos avec des images de 1939 par un docteur américain nommé Benjamin Gasul. Alors qu’il est invité à donner des conférences à des médecins russes en 1939, il se rend en Europe avec sa femme Lala, et filme leur périple. Après restauration et colorisation, leur plus jeune fille Judy fait don du film au United States Holocaust Memorial Museum.

Encore deux vidéos pour encore plus de plaisir :

1940s – Views of Los Angeles & San Francisco

George Washington Bridge and New Jersey 1940s

Comment la data a relancé ce club historique du foot français

L’intelligence artificielle et l’analyse de données jouent un rôle de plus en plus important dans le monde du ballon rond.

Depuis le 19 février 2022, la plateforme numérique Ulyces propose gratuitement la série documentaire Ultra Violet consacrée au Toulouse Football Club (TFC). Deux épisodes ont déjà été diffusés et ils s’avèrent passionnants. Le premier a particulièrement attiré notre attention car il aborde une facette intéressante du monde du ballon rond : le recours à la data et à l’intelligence artificielle pour mieux recruter.

La data pour recruter malin

Après sa descente en Ligue 2 en 2020, le TFC a été racheté par le fonds d’investissement RedBird Capital Partners.

Toulouse est doté de moyens limités mais doit tout de même recruter pour bâtir une équipe compétitive et être en capacité de remonter en Ligue 1. Le dirigeant décide alors d’utiliser la data afin de trouver des perles rares passées relativement inaperçues jusque là. Des joueurs de grande qualité ont été trouvés par ce biais à l’image de Rhys Healey, Branco van den Boomen, ou encore Stijn Spierings.

Damien Comolli explique : « Notre approche ça été de dire, si on fait la même chose que les autres, avec moins d’argent que les autres, on y arrivera pas ». Il ajoute : « On s’est dit “prenons une approche différente avec l’utilisation par exemple des données, des statistiques”, c’est une méthode qui est assez unique dans le monde du foot à l’heure actuelle. »

Julien Demeaux, actuellement responsable données football au sein du club toulousain, abonde dans ce sens : « Le processus de recrutement, il part toujours de la data. On couvre à peu près une soixantaine de championnats aujourd’hui. On les fait passer dans nos algorithmes et ça va nous permettre de comprendre ce que fait bien un joueur, et ce qu’il fait moins bien (…) ça nous aide aussi à trouver peut-être des joueurs qui sont sous-évalués sur le marché ».

Dans le détail, le système du TFC permet également d’opérer ce que le président qualifie de translation. En clair, l’outil est en capacité d’anticiper le niveau de performance d’un joueur en tenant compte du niveau de la Ligue 2 par rapport à son championnat actuel.

L’intelligence artificielle au service de Liverpool

Et ce mode de sélection semble parfaitement bien fonctionner. Le club possède ainsi le meilleur passeur et le meilleur buteur de deuxième division avec Rhys Healey, Branco van den Boomen.

À noter que l’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans le monde du football. Liverpool a récemment noué un partenariat avec DeepMind, l’entreprise de Google.

Les chercheurs de la compagnie ont formé un modèle en utilisant les données fournies par l’équipe sur chaque match de Premier League joué entre 2017 et 2019. Il en ressort que que l’IA peut repérer certains détails qui ne sont pas forcément vus par l’œil humain. Il en va ainsi des risques de blessures, mais aussi de conseils tactiques, tels que le fait d’attaquer d’un côté du terrain ou face à un adversaire en particulier, jouer court ou long…

ESport : l’avantage compétitif de la data et de l’IA

E-sport, big data et IA

Comme pour le sport, l’e-sport et son évolution sont intimement liés à l’utilisation des statistiques, sources essentielles à la compréhension d’un environnement difficile d’accès. Son univers très mathématisé trouve tout son sens lorsque les chiffres sont mis en relation les uns avec les autres.

Ce n’est pas si simple, car le volume des données est considérable dans les sports électroniques : leur stockage pouvant se réaliser de manière automatique et directe. Cette récolte des informations est capitale, car plus leur nombre est important, plus le niveau de leur fiabilité et de leur légitimité sera élevé.

Cette collecte peut se réaliser via des trackers, ou des logiciels d’enregistrement (VideoProc, DemoCreator) avec des cartes de capture (Elgato, Avermedia, Hauppauge), périphériques matériels qui permettent la réception et l’enregistrement des données. Mais elle peut aussi se faire sur des sites web, comme hsreplay.com ou dotabuff.com.

Pour des recherches de plus haute qualité en termes de data et de statistiques prédictives, il est également possible de faire appel à des entreprises spécialisées dans le Gaming Analytics.

C’est grâce à leur travail que les données brutes offertes par le big data se transforment en données raffinées (smart data) répondant à des exigences spécifiques.

Mobalytics utilise les API (Application Programming Interface) existantes et d’autres données disponibles pour capturer les informations importantes nécessaires à l’évaluation des compétences de jeu d’un joueur. Grâce à ce qu’il appelle le Gamer Performance Index, Mobalytics fournit un instantané du style de jeu d’un joueur, avec toutes ses forces et ses faiblesses, en une seule image. Cela lui permet non seulement de voir ce qu’il doit améliorer, mais aussi de mieux se mesurer à ses concurrents ou de constituer une équipe plus efficace.

PandaScore constitue le principal fournisseur de données et de cotes pour les sports électroniques alimenté par l’intelligence artificielle. Il collecte les données de tous les matchs professionnels de jeux comme League of Legends, CSGO, Overwatch ou encore Dota 2 et les fournit aux acteurs de l’e-sport (Media, Equipes pro., Apps de score, Sites de paris) sous forme de statistiques ou encore de côtes.

Concernant le traitement des données, il faut savoir que les éditeurs de jeux, les équipes professionnelles recrutent des analystes dont la mission est axée sur le raffinage des données, le décryptage des macros, méso et micro tendances, avec souvent des particularités qui répondent à des attentes précises. Le data analyste va extraire les données, les mesurer, les analyser et les traduire en fonction des attentes.

Les meilleurs joueurs mondiaux peuvent aller encore plus loin en suivant des stratégies directement générées par l’IA pour emporter la victoire. Dans le cadre de la préparation d’une compétition, l’IA vous guide dans vos choix, vous corrige ou confirme votre point de vue. SenpAI.GG, par exemple, est un coach de jeux vidéo pouvant vous transformer en joueur pro avec son système inspiré de la technologie IA.

Ainsi, les statistiques et l’intelligence artificielle sont au cœur des sports électroniques. Le suivi de l’E-coach, du data analyste ou de l’IA donne aux joueurs professionnels un avantage compétitif non négligeable. L’accès aux statistiques se fait via des trackers pour à peu près tous les eSportifs. Ce qui change, c’est d’une part la présence d’un analyste expert, mais aussi la capacité du professionnel à être critique des chiffres et de les confronter à son expérience de jeu accrue pour les valider ou les invalider… Parfois même, en développant une stratégie de jeu spécifique, il peut altérer une statistique établie pour être encore plus performant.

Article fortement inspiré par : ESport, l’avantage compétitif de la data et de l’IA
Publié sur The Conversation le 27 décembre 2021.

Cette IA aide à prédire les risques de blessures des footballeurs professionnels

Zone7, La startup israélienne Zone7 compte déjà de nombreux clients prestigieux comme l’équipe de Liverpool !

Protect the health, potential, and longevity of athletes.

A data-driven Artificial Intelligence system that enables high levels of athlete performance and availability.

Protéger la santé, le potentiel,et la longévité des athlètes.

Un système d’IA piloté par les données qui permet d’atteindre des niveaux élevés de performance et de disponibilité des athlètes.

“Le bateau qui vole” : une intelligence artificielle au service de la navigation de compétition

Le cabinet de conseil en technologies Meritis s’est associé à l’équipe de Sébastien Rogues, skipper de l’Ocean Fifty Primonial dans le cadre du projet “Le bateau qui vole”. Cette initiative a pour but de concilier big data et machine learning afin d’exploiter en temps réel l’ensemble des données de navigations et d’optimiser les performances du bateau. Le projet devrait être au point cet automne pour la Transat Jacques Vabre qui marquera le premier test grandeur nature pour préparer le trimaran à la route du Rhum pour 2022

Une collaboration entre des experts de l’IA et un sportif de haut niveau

À l’été 2019, l’un des deux fondateurs de Meritis, Gilles Duret, et le skipper Sébastien Rogues se sont rencontrés. Le data scientist étant passionné de navigation, il a proposé au skipper d’exploiter le savoir-faire technologique de sa société pour essayer d’améliorer la performance de son trimaran. C’est ainsi que le projet “Le bateau qui vole” a commencé.

Loïc Veyssière, consultant data scientist chez Meritis, a rejoint, en octobre 2019, les deux membres du programme afin d’apporter son expertise. Les trois hommes ont compris que pour optimiser la vitesse du bateau, la gestion des données qu’il émet est essentielle. L’IA a immédiatement été envisagée pour créer un tableau de bord intuitif.

L’article complet : “Le bateau qui vole” : une intelligence artificielle au service de la navigation de compétition
Publié sur ActuIA le 10 mai 2021

Quelques articles supplémentaires

C’est un peu en vrac ; mais j’assume !

Coupe du monde de foot 2022 : la FIFA utilisera un ballon connecté pour détecter un hors-jeu

Semi-automated offside technology to be used at FIFA World Cup 2022

FIFA has announced that semi-automated offside technology will be used at the FIFA World Cup 2022™ in Qatar starting on 21 November, offering a support tool for the video match officials and the on-field officials to help them make faster, more accurate and more reproducible offside decisions on the biggest stage of all.

Following the successful use of VAR technology at the 2018 FIFA World Cup in Russia, FIFA President Gianni Infantino declared in The Vision 2020-23 that FIFA would strive to harness the full potential of technology in football and further enhance VAR. In the ensuing three years, FIFA has indeed continued to be at the cutting edge of technology in the game.

By working with adidas and various partners, and especially with the Working Group for Innovation Excellence and technology providers, FIFA has spent the last few years further improving the VAR system, including the use of semi-automated offside technology.

L’article complet : Semi-automated offside technology to be used at FIFA World Cup 2022
Publié sur le site de la FIFA

Lire aussi : La FIFA et l’intelligence artificielle ont identifié plus de 300 harceleurs en ligne
Le sport est malheureusement encore très loin de s’être débarrassé des harceleurs, mais les autorités du ballon rond ont décidé de frapper un grand coup en transmettant à la justice l’identité de 300 personnes ayant posté des commentaires discriminatoires sur les réseaux sociaux durant la dernière Coupe du monde.
Publié sur Le Journal du Geek le le 25 juin 2023

 

Comment le XV de France utilise la data pour améliorer ses performances

L’analyse de la donnée est devenue un enjeu essentiel pour l’équipe de France de rugby, qui s’appuie sur des partenaires data scientists pour remporter la Coupe du monde.

 

Pour aider l’équipe à performer, le staff tricolore s’est associé à SAS pour analyser des milliers de données collectées au cours des matches et des entraînements. Julien Piscione, responsable du département des sciences du sport et de la performance à la Fédération française de rugby, et Sahbi Chaieb, senior data scientist chez SAS, ont expliqué comment la data est collectée et utilisée par le staff du XV de France.

Avec quels outils collecter de la data dans le rugby ?

La capacité à collecter des données n’est plus la problématique première dans le monde du sport, et en particulier du rugby. De nombreux outils permettent d’obtenir des statistiques individuelles et collectives auprès des joueurs et des équipes. Certains ne sont pas nouveau. « Les joueurs portent par exemple des gilets connectés pour analyser leur activité individuelle », explique Julien Piscione. Ils permettent par exemple d’obtenir des données GPS très utiles pour le staff. Des drones sont aussi déployés lors des entraînements.

Mais le XV de France utilise également « des ballons intelligents connectés permettant d’obtenir des données comme la vitesse des passes ». Le rugby est également « un sport de combat », c’est pourquoi les joueurs sont équipés de « protèges-dents instrumentés, qui analyse notamment les accélérations de la tête, pour mieux gérer les états de forme et de fatigue ». Sans oublier « de petits outils d’analyse biologique », collectant par exemple une goutte de sang auprès des joueurs pour mieux gérer la récupération physique.

Le véritable enjeu, c’est l’analyse de la donnée

Pour Julien Piscione et grâce aux nombreux outils à disposition, « l’enjeu n’est plus dans le recueil de données ». En effet, plus de 360 000 données sont récoltées à chaque match. « L’accès est assez extraordinaire », se réjouit le responsable performance de la FFR. « Tout l’enjeu est d’analyser cette data pour avoir un avantage concurrentiel dans la prise de décision. L’intégration de ces données dans le processus décisionnel a été une transformation radicale. Maintenant, elles font partie de la prise de décision dans les matches, les entraînements, etc. »

Je décide avec la data, a déclaré Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France.

La France est « peut-être la seule nation à avoir un data scientist dans le staff ». Il faut analyser le profil des autres équipes, leurs forces et leurs faiblesses, « pour identifier des scénarios plausibles de match sur lesquels nous travaillons ». Il a donc fallu développer des processus d’analyse précis, avec une contrainte de temps importante.

L’apport de SAS dans l’analyse de la donnée

Pour ce faire, la Fédération française de rugby s’est appuyée sur SAS Viya, une solution cloud de collecte et d’analyse de données. « Avec le support de SAS, nous nous sommes mis à réfléchir sur tout, sans rien nous interdire, avec en fil rouge une question : que devons-nous faire pour battre les équipes adverses ? », a révélé Fabien Galthié. Sahbi Chaieb et ses équipes ont donc travaillé à la mise en place de neuf modules de jeu sur SAS Viya. « Ce qu’on construit, ce sont des dashboards et des rapports, qui permettent d’accéder facilement à la donnée, pour les experts métier qui sont les pros du rugby », a expliqué le data scientist.

Ainsi, 1492 matches internationaux ont été exploités par le XV de France au sein de SAS Viya. Ont-ils permis à l’équipe de battre la Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du monde ? « Nous avions par exemple repéré qu’après trois temps de jeu sans progresser, il y avait une véritable prise de risque, donc il fallait prendre de la distance et jouer au pied. C’est ce qui a été fait, et bien fait, par les joueurs », se réjouit Julien Piscione. « C’est un exemple précis qui repose sur des analyses fines de données. » Mais la data est aussi venue améliorer l’entraînement individuel de chaque joueur en le personnalisant, afin de savoir s’il fallait diminuer ou augmenter sa charge de travail, dans le but « que tous les joueurs soient au top de leur forme le jour J ».

Quel avenir pour la data dans le rugby ?

Bien sûr, les innovations vont continuer et la data va revêtir une importance majeure, et ce, dans tous les domaines. « À moyen terme, l’analyse automatique de la vidéo sera centrale. C’est éminemment complexe et, si on y arrive, cela nous donnera un avantage énorme et on montera encore d’un cran dans l’analyse de nos adversaires ». En effet, pour le moment, les analystes vidéo travaillent toujours « manuellement ». L’IA générative pourrait aussi être d’un grand soutien, « pour permettre aux coaches de dialoguer directement avec la donnée, améliorant encore l’accessibilité ».

« Notre objectif est aussi d’industrialiser le traitement des données », ajoute Sahbi Chaieb. Le but ? L’étendre aux autres équipes de France, comme la sélection féminine, ou le rugby à 7. La data pourrait aussi permettre de découvrir les futurs talents du XV de France et de lisser certains biais. « Comment pourrait-on trouver nos futurs internationaux et identifier les meilleurs joueurs grâce à la data ? », questionne Julien Piscione. « On a aussi remarqué qu’un jeune né en janvier avait huit fois plus de chance d’entrer dans la filière de formation qu’un autre né en décembre. C’est un énorme biais que nous devons corriger et c’est un enjeu de la data. »

Bien sûr, tout ne repose pas sur la donnée. « C’est un véritable outil de communication au sein d’un staff, voire même entre les clubs et les sélections. Mais au final, la prise de décision restera humaine », conclut Julien Piscione. Et elle reposera sur les épaules des experts… du rugby cette fois !

La Formule 1 mise sur l’IA pour détecter les dépassements de limites de piste

La FIA cherche à diminuer considérablement le nombre d’incidents nécessitant un examen manuel

 

L’IA en Formule 1 : un tournant technologique ?

Le succès en Formule 1 est souvent une question de fractions de secondes voir de centimètres. Pour gagner un avantage, les pilotes peuvent parfois franchir les limites de la piste. Pour résoudre ce problème, la Fédération Internationale de l’Automobile a décidé de tester un système d’intelligence artificielle.

Computer Vision : l’oeil numérique de la FIA

Pour le Grand Prix d’Abu Dhabi, la FIA va recourir à la technologie Computer Vision. Cette innovation, basée sur l’analyse de la forme, détermine combien de pixels franchissent la ligne blanche en bordure de piste. Elle ne fait donc pas qu’automatiser la procédure, mais elle permet de diminuer fortement le nombre d’éventuelles transgressions examinées par les officiels.

Une technologie aux applications multiples

La vision par ordinateur a déjà prouvé son efficacité dans le domaine médical, notamment pour l’analyse de données de dépistage du cancer. Le but ? Éliminer les cas évidemment négatifs pour consacrer plus de temps à l’analyse des cas potentiellement positifs. En transposant ce principe au monde de la Formule 1, la FIA espère réduire à une cinquantaine le nombre d’infractions devant être examinées manuellement par course.

Vers une automatisation des décisions de course ?

Même si la FIA ne prévoit pas de confier l’arbitrage des courses entièrement à l’IA pour l’instant, Tim Malyon, directeur adjoint des courses de la FIA, pense que cela arrivera “ultimement.”

Les folles données générées par les 300 capteurs des voitures profitent aussi bien aux équipes que, demain, aux spectateurs

Amazon Web Services (AWS) collecte un nombre incalculable de données sur les monoplaces de F1, se mettant au service des pilotes, des écuries, mais aussi des spectateurs, qui font aujourd’hui vivre une Formule 1 de plus en plus poussée vers le divertissement.

L’article complet : Les folles données générées par les 300 capteurs des voitures profitent aussi bien aux équipes que, demain, aux spectateurs
Publié sur Clubic par Alexandre Boero le 30 novembre 2023

D’autres articles complémentaires