Microsoft et les États-Unis signent un partenariat autour de l’IA pour la gestion des catastrophes naturelles

Une collaboration entre Microsoft et le département de l’énergie qui vise à développer des outils d’intelligence artificielle Pour la lutte contre les catastrophes naturelles.

Le ministère américain de l’énergie (DOE) a annoncé mardi 18 août, via un communiqué sur son site, le lancement d’un programme dédié à l’écologie. En s’associant notamment avec Microsoft, l’objectif est de développer des outils dopés à l’intelligence artificielle, afin d’aider à la prévention et la gestion des catastrophes naturelles.

Un consortium créé pour développer des outils à base d’IA pour la lutte contre les catastrophes naturelles

Le programme est chapeauté par un consortium créé pour l’occasion : le First Five. Le nom fait référence aux cruciales 5 premières minutes faisant suite à une catastrophe naturelle. Le temps de réponse des premiers secours, et la qualité des informations récoltées dans ce laps de temps sont déterminants pour l’ampleur des conséquences environnementales. Ce sera justement le cœur du projet de First Five, dont fait partie Microsoft. L’objectif est de construire entre 10 et 30 systèmes à base de technologie d’intelligence artificielle. L’analyse en temps réels de jeux de données massifs comme celui de la température, de l’air ou de la direction du vent, pourront aider les premiers secours et les autorités à être encore plus proactifs dans leurs décisions et leur communication au grand public.

 

Lire aussi : Projet CIAR : le deep learning pour détecter les feux de forêt depuis les satellites
L’IRT Saint Exupéry étudie des solutions technologiques basées sur l’IA et les réseaux de neurones artificiels pour détecter les feux de forêt au plus tôt depuis des satellites en orbite. Il a présenté les résultats de ces travaux dans l’article présenté lors de la CNIA 2022 : « Modèle et jeu de données pour la détection multi-spectrale de feux de forêt à bord de satellites » et a décidé de rendre le modèle accessible à la communauté scientifique pour renforcer la recherche sur ce sujet.
Publié sur ActuIA

Le géant japonais NEC lance l’IA à l’assaut des déchets plastiques

Le géant japonais NEC vient de trouver une nouvelle méthode utilisant le machine learning et l’intelligence artificielle pour repérer les microplastiques dans les océans avant leur élimination.

Le géant japonais NEC vient de développer un système qui utilise des techniques de reconnaissance d’images par intelligence artificielle pour détecter automatiquement les microplastiques dans les échantillons d’eau de mer et de sédiments.

Comme l’explique le conglomérat asiatique, ce système repose sur sa technologie maison de machine learning pour colorer les microplastiques à l’aide de colorants fluorescents dans les échantillons, avant de capturer des vidéos des microplastiques colorés.

De quoi révolutionner le processus d’analyse des microplastiques, qui consiste généralement à prélever de l’eau de mer et des sédiments à l’aide d’un filet fin avant d’utiliser un microscope pour prélever et analyser manuellement chaque microplastique pour déterminer le nombre, la taille et les types de ces microplastiques en goguette dans l’océan.

L’IA, un recours miracle ?

« On espère qu’en popularisant cette méthode de mesure et en clarifiant la situation réelle de la pollution des microplastiques, nous pourrons contribuer à la formulation de réglementations appropriées en matière d’émissions », a expliqué le chercheur de l’Agence japonaise des sciences et technologies de la terre (JAMSTEC) associée à NEC Masashi Tsuchiya.

Récemment, l’Organisation de la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO) a conclu un partenariat avec Microsoft pour étudier comment l’IA pourrait être utilisée pour lutter contre les déchets plastiques et la pêche illégale, et comment elle peut contribuer à stimuler l’agriculture.

En collectant des données sur la propagation et la concentration du plastique, le CSIRO se repose sur l’intelligence artificielle associée au machine learning pour analyser où le plastique pourrait se retrouver et quelles mesures peuvent être prises pour réduire la probabilité que le plastique pénètre dans les voies d’eau et les océans.

Articles sources :

Japon: le gouvernement mise sur l’intelligence artificielle pour faire bondir le taux de natalité

Les autorités japonaises ont alloué un budget de près de 16 millions d’euros pour encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les rencontres entre célibataires.

Le Japon, qui conjugue une espérance de vie record et l’un des plus faibles taux de natalité du monde, veut encourager les célibataires à se rencontrer afin qu’ils puissent fonder une famille. Et le gouvernement compte sur l’intelligence artificielle pour faire en sorte que ces unions puissent être fructueuses.

Comme le rapporte le Japan Times, le gouvernement a annoncé ce lundi 7 décembre un budget de deux milliards de yens (environ 16 millions d’euros) distribué aux autorités locales afin de mettre en place des programmes de rencontres plus évolués que ce qui existe actuellement.

Des critères plus pointus

“Nous prévoyons en particulier des subventions aux dirigeants locaux qui utilisent ou mettent en place des outils de rencontres basés sur l’intelligence artificielle. Nous espérons que cela aidera à enrayer la baisse du taux de natalité du pays” précise le gouvernement japonais, toujours cité par le Japan Times. Comme le rappelle le quotidien, environ la moitié des 47 circonscriptions administratives et territoriales du Japon proposent déjà des services de rencontres afin de soutenir les unions et le taux de natalité, certaines faisant déjà appel à des outils numériques et d’intelligence artificielle.

Pour les autorités, le but est de rendre ces plateformes de rencontres plus précises, notamment en incluant de multiples critères (centre d’intérêts, goûts etc.) en plus des traditionnels éléments factuels, comme l’âge ou le salaire. Un fonctionnement qui pourrait finalement se rapprocher de celui des applications de rencontres les plus populaires.

En 2019, seulement 865.000 bébés japonais sont nés. Un chiffre qui n’a jamais été aussi bas. D’après la BBC, les Japonais, qui étaient 127 millions en 2017, pourraient n’être que 53 millions à la fin du siècle. Selon les estimations, 40% de la population japonaise aura plus de 65 ans en 2050.

Publié sur BFM : Japon: le gouvernement mise sur l’intelligence artificielle pour faire bondir le taux de natalité
le 8 décembre 2020 par Raphaël Grably

Sexbots, Sextoys Et Réalité Virtuelle : L’IA Aux Commandes

Aujourd’hui, l’IA s’invite dans tous les aspects de notre vie. Alors, quelles sont ses limites ? Les technologies sexuelles prendront-elles le contrôle sur notre vie intime ? 

Depuis que la sextech (technologie du sexe) a été autorisée à exposer au CES 2020 parmi les vendeurs de produits de santé et de bien-être au lieu de se voir refuser l’entrée ou d’être cachée au stand du fond comme ce fût le cas avant, la technologie destinée à augmenter l’expérience sexuelle humaine pourrait bien être sur le point de se généraliser. Alors que de plus en plus de gens invitent l’intelligence artificielle dans leur chambre et dans leurs expériences les plus intimes, passons en revue les possibilités ainsi que les dangers qui pourraient en découler.

Plus que des robots sexuels

Les créateurs de la science-fiction ont imaginé un avenir où des robots sexuels ressemblant à des humains régiraient l’expérience sexuelle des humains. Cependant, la sextech est bien plus que des robots sexuels. Selon une interview de Bryony Cole, expert de la  technologie du sexe et fondateur de Future of Sex, « la sexualité englobe vraiment tout, des orgasmes et du plaisir aux relations, en passant par l’éducation, la santé, les crimes, le signalement des agressions, la médecine et l’identité sexuelle », sans oublier les préférences sexuelles.L’industrie du sexe représente aujourd’hui 30 milliards de dollars (28 milliards d’euros), mais selon un rapport d’analyse, elle devrait atteindre 52,7 milliards de dollars (43 milliards d’euros) d’ici 2026 grâce aux ventes en ligne. Les entreprises travaillent fébrilement à l’innovation des produits les plus intrigants qui apportent une réponse intelligente pour l’activité sexuelle afin de tirer profit de cette croissance attendue.

Ces produits comprennent des sexbots comme Harmony, une version robotisée d’un sextoy en silicone fabriqué par RealDoll, mais aussi des vibrateurs, des stimulateurs et des masseurs intelligents connectés à des applications, du porno personnalisé, de la réalité virtuelle et des expériences sexuelles enrichies, etc.

Sextoys intelligents

L’intelligence artificielle dans le domaine des sextoys vise des objectifs similaires à ceux des produits d’autres industries : apprendre à partir de données recueillies par des capteurs pour élever et améliorer l’expérience ainsi que la personnaliser. Et, comme dans d’autres industries, les entreprises qui utilisent la technologie pour créer un produit ou un service de qualité supérieure auront des ventes plus importantes. De Lioness, le vibrateur intelligent primé, créé par les femmes et appelé FitBit pour l’orgasme féminin, à Osé, un appareil sexuel robotisé primé « conçu pour imiter les caresses », les sextoys intelligents sont à l’origine d’une innovation incroyable. Nombre de ces entreprises sont dirigées par des femmes qui abordent la sexualité avec de nouvelles préoccupations. La plupart de ces jouets sont connectés à des smartphones via des applications qui permettent aux utilisateurs d’en savoir plus sur leur sexualité et leurs préférences sexuelles. Il existe également des gadgets pour les hommes et les couples, certains offrent également des avantages pour les relations à distance.

Si l’on s’interroge sur les conséquences à long terme de la possibilité pour les gens de réaliser leurs fantasmes sexuels par le biais de l’intelligence artificielle et sur les effets que cela peut avoir sur leurs interactions avec leurs partenaires dans la vie réelle, la réalité virtuelle offre un moyen d’explorer la sexualité en toute sécurité. Les expériences sexuelles en réalité virtuelle sont aujourd’hui plus réalistes que jamais, et beaucoup proposent l’haptique (le sens du toucher). La technologie de la réalité virtuelle se développe rapidement et permet de créer des expériences très réalistes. Les expériences sexuelles disponibles grâce à la réalité virtuelle continueront de devenir plus immersives à l’avenir. Nombre de ces expériences de RV peuvent également être combinées avec d’autres appareils en ligne.

Avec cette nouvelle technologie, les personnes engagées dans une relation devront déterminer de nouvelles limites. L’exploration du sexe dans une réalité virtuelle est-elle un moyen sûr d’expérimenter, ou est-ce considéré comme de la triche ? Que se passe-t-il si vous avez des relations sexuelles avec votre partenaire tout en ayant la possibilité que celui-ci ressemble à quelqu’un d’autre ? Le niveau de confort et les limites de ces expériences devront être discutés entre les partenaires afin d’établir ce qui améliore la relation plutôt que ce qui lui nuit.

Sexbots réalistes

Beaucoup de progrès ont été réalisés pour créer des robots sexuels très réalistes et personnalisables. Certaines entreprises sont presque prêtes à dévoiler des robots qui semblent avoir un battement de cœur et peuvent imiter la respiration. En fin de compte, elles travaillent à faire interagir les robots sexuels et à les faire communiquer avec leurs partenaires comme s’ils étaient humains. RealDoll, fabricant de Harmony et d’autres versions pour hommes et femmes, propose des robots pilotés par une IA technologiquement avancée qui peuvent cligner des yeux, se déplacer, etc. Bien que ces robots soient disponibles à un prix élevé, Matt McMullen, fondateur de RealDoll, ne s’attend pas à manquer de clients.

L’IA et les technologies de pointe ont ouvert les portes d’un nouveau monde pour une expression sexuelle saine, l’éducation et la connaissance, même si elles présentent de nouveaux défis qui doivent être pris en compte. Le confort et la volonté des partenaires engagés d’explorer leurs fantasmes sexuels par le biais de l’IA pourraient dépasser les frontières. La question de savoir si les relations sexuelles avec l’IA sont comprises et autorisées, ou à quel niveau, dépendra du niveau de confort et de compréhension de chaque couple. L’IA peut-elle créer des attentes irréalistes en matière d’interaction humaine, ou constitue-t-elle un exutoire acceptable pour des transgressions et des explorations sexuelles qui ne sont pas appropriées dans la vie réelle ?

Comme pour toute nouvelle frontière, il n’y a pas de réponse unique à cette question. En fait, il y aura probablement des aspects négatifs en plus des aspects positifs que cette technologie offre.

Article source : Sexbots, Sextoys Et Réalité Virtuelle : L’IA Aux Commandes
Publié sur Forbes le 5 décembre 2020 par Bernard Marr

Projet Loon : au Kenya, les ballons sont désormais pilotés par une IA autodidacte

Au Kenya, les ballons Loon de Google sont désormais pilotés par une intelligence artificielle basée sur l’apprentissage par renforcement profond. Il s’agit de la toute première fois qu’un tel dispositif est utilisé dans un système aérospatial, affirme Salvatore Candido, directeur de la technologie de Loon.

Une IA qui apprend de ses erreurs

Le projet Loon, développé par une filiale d’Alphabet et créé en 2005, vise à apporter Internet dans des zones rurales et reculées dans le monde entier. Pour y parvenir, la firme déploie d’immenses ballons dans la stratosphère, et le Kenya est le premier pays à bénéficier des services du géant de la tech. Si les ballons fournissant un réseau dans le pays africain étaient jusqu’alors pourvus d’un système de pilotage s’appuyant sur des algorithmes automatiques conçus par des humains, c’est désormais une IA qui s’en charge.

Suite de cet article : Projet Loon : au Kenya, les ballons sont désormais pilotés par une IA autodidacte
Publié sur Siècle Digital le 4 décembre 2020 par Mathilde Rochefort

Une IA pour comprendre pourquoi les fermes solaires tuent des milliers d’oiseaux chaque année

Les énergies renouvelables ont parfois des conséquences inattendues sur l’environnement. Parmi elles, il y a les carcasses d’oiseaux jonchant régulièrement le sol des fermes solaires.

Ces dernières années, cette mortalité a fait l’objet d’études au sein du groupe de travail américain Avian Solar. Aujourd’hui, des scientifiques travaillent désormais sur une intelligence artificielle visant à expliquer et à atténuer la mortalité aviaire induite par les grandes installations solaires.

Les références

 

Quand l’intelligence artificielle permet d’analyser nos rêves

Sigmund Freud, ne te retourne pas dans ta tombe

Il y a plus d’un siècle, Sigmund Freud sortait son ouvrage L’Interprétation du rêve. Depuis, nombreux sont les scientifiques qui tentent d’en savoir plus sur ce phénomène qui intrigue.

Certaines théories affirment que les rêves ne sont qu’une extension des expériences vécues par les personnes lors de leur sommeil. Les études s’appuient sur les comptes-rendus effectués par des personnes volontaires qui notent leurs récits lorsqu’elles s’en souviennent.

La suite sur : Quand l’intelligence artificielle permet d’analyser nos rêves
Publié sur PresseCitron le 5 septembre 2020 par Jean-Yves Alric.

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IA : un centre d’excellence pour les nouvelles prévisions météo

Le fabricant de supercalculateur Atos et le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme créent un centre d’excellence destiné à la formation des chercheurs aux nouvelles technologies de prévisions météo et de modélisation climatique. Le but : anticiper l’impact des évènements extrêmes plus longtemps à l’avance et avec plus de précision dans leur localisation.

Les prévisions

D’ici 20 ans, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique auront complètement révolutionné la prévision météo et les modélisations climatiques, deux domaines qui déjà utilisent les mêmes modèles couplés de représentation de la machine Terre. Et l’annonce de la création d’un centre d’excellence au siège du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) en constitue la première étape. Pour la première fois depuis 1975 et la création du centre à Reading (Royaume-Uni), le CEPMMT complète les technologies numériques traditionnelles en plongeant dans l’univers de l’Intelligence artificielle (IA) et de l’informatique quantique.

Émanation non pas de l’Union européenne mais de la volonté de 34 États de posséder un outil de prévision à plus long terme que celui des services météo nationaux, le CEPMMT perfectionne depuis 45 ans des modèles de prévision du temps de plus en plus rapides et sophistiqués. « Jusqu’ici nous profitions des progrès du numérique en terme de vitesse et de puissance pour améliorer la finesse de nos modèles dans la reproduction des phénomènes atmosphériques, du rôle de stockage de la chaleur des océans, des émissions terrestres, expose Florence Rabier directrice générale du CEPMMT. Dans les années qui viennent, le saut technologique qui s’annonce devrait nous faire énormément progresser à la fois sur ces couplages atmosphère-océan-continents mais aussi sur les prévisions à plusieurs semaines des phénomènes météo et sur la modélisation climatique ».

La suite de cet article : Un centre d’excellence pour les nouvelles prévisions météo
Publié sur Sciences & Avenir le 10 octobre 2020 par Loïc Chauveau.

Des prévisions météo infaillibles grâce à l’intelligence artificielle ?

L’intelligence artificielle peut aider les météorologues « à tenir compte des scénarios extrêmes, qui ont peu de risques de se produire mais (qui) peuvent avoir un fort impact« , comme une tempête.

Article source : Des prévisions météo infaillibles grâce à l’intelligence artificielle ?
Publié sur Sciences et Avenir le 25 juillet 2021

L’IA pourrait contribuer à la préservation de la biodiversité

One of the many promising capabilities of Artificial Intelligence (AI) is its potential application to better understanding our natural environment.

Développer un outil pour mieux surveiller les animaux en voie d’extinction.

C’est l’objectif que s’est fixé Mme Olga Isupova de l’université de Bath ; elle vient de créer un algorithme de détection qui est capable de compter automatiquement les éléphants en Afrique depuis l’espace via les images des satellites WorldView-3 et WorldView-4.

Pour cela, ce système s’appuie sur un réseau neuronal convolutif qui permet de repérer ces pachydermes menacés. En ce domaine, l’IA compte d’ailleurs de nombreux avantages en comparaison des observateurs humains. Le satellite collecte en effet des images sur plus de 5000km² en seulement quelques minutes. Il s’affranchit des frontières et de potentiels risques sécuritaires locaux dans les zones concernées.Les résultats seraient d’ailleurs au rendez-vous et les chercheurs indiquent que leur outil obtient un niveau de précision élevé comparable à la détection humaine. D’ailleurs, cette efficacité devrait s’améliorer car la résolution des images progresse de manière régulière au fil du temps.

Le publication est disponible sur :
Using very‐high‐resolution satellite imagery and deep learning to detect and count African elephants in heterogeneous landscapes
(L’étude est téléchargeable au format PDF)

Vous pouvez aussi consulter : Protecting Biodiversity with Artificial Intelligence Sur le Blog Microsoft

L’IA sait désormais décrypter l’écriture cunéiforme

Paléographie : l’Intelligence Artificielle sait désormais décrypter l’écriture cunéiforme

De nombreuses tablettes d’argile babyloniennes sont en partie illisibles, mais des historiens et archéologues israéliens ont réussi à retrouver le sens de cette écriture cunéiforme grâce à l’intelligence artificielle.……..Détails……..
Dure tâche : « Chaque signe est soit un symbole résumant un mot entier, soit une syllabe ou bien un déterminant, explique Shai Gordin, de la faculté des sciences sociales et humaines à Ariel (Judée Samarie).
Sans compter que de nombreux signes peuvent être lus comme l’une des trois options.
Et puis, l’écriture a 3 000 ans d’histoire et les signes ont changé de forme d’une région et d’une culture à l’autre de la Mésopotamie !
À partir de plusieurs dizaines de milliers de lignes cunéiformes numérisées, l’algorithme a procédé en trois étapes : il a examiné le contexte proche de chaque mot ; puis étudié le contexte de manière plus large, et enfin lu le texte entier dans les deux sens.
Il a ainsi réussi à lire des textes royaux auparavant illisibles, et à en décrypter le sens à 97 % en devinant les mots manquants.

Des mathématiciens israéliens développent un outil de recherche basé sur l’AI

Les travaux de la « machine de Ramanujan » à Haïfa ont été publiés dans la revue Nature ; l’équipe de développement innove en étudiant les constantes, en particulier pi.

Israël a un nouveau mathématicien intelligent, qui lance des hypothèses hallucinantes aux mathématiciens du monde entier à démontrer ou réfuter. Les pouvoirs dont il fait preuve sont, littéralement, surhumains, car il s’agit d’un programme informatique à plusieurs tentacules.

La machine de Ramanujan, une invention avancée qui utiliser l’intelligence artificielle, fonctionne sur dix ordinateurs ordinaires à l’Institut de technologie Technion-Israël, ce qui permet de découvrir de nouvelles pistes de recherche mathématique. Et à l’avenir, les scientifiques espèrent qu’elle pourra également utiliser la puissance de traitement du téléphone.

Depuis près de deux ans, le professeur Ido Kaminer, qui a construit l’appareil, rassemble toutes les hypothèses qu’il a formulées et, mercredi, il a publié les 19 plus difficiles à démontrer ou à réfuter dans l’influente revue à comité de lecture Nature, invitant les experts du monde entier à se rendre sur leur tableau blanc et à faire un essai.

L’article complet : Des mathématiciens israéliens développent un outil de recherche basé sur l’AI Publié sur The Time of Israël le 5 février 2021 par Nathan Jeffay

Autre source : Cette machine génère des formules mathématiques encore inédites jusqu’ici Publié sur Numerama le 9 février 2021 par Marcus Dupont-Besnard

Grâce à l’IA, les chercheurs pourraient prédire l’avenir de manière inédite

Les mathématiques ont su rendre la prédiction de l’avenir toujours plus accessible aux humains. Néanmoins, elles atteignent aujourd’hui un niveau de complexité requérant l’entrée en scène d’un nouvel acteur : l’intelligence artificielle.

Les équations différentielles partielles (ou EDP) n’ont peut-être rien dans leur nom qui puisse susciter l’engouement du non-initié. Et pourtant, ces formules mathématiques, empilements de symboles obscurs, de fractions et de boucles, ont un pouvoir que plus d’une personne aimerait détenir : celui de prédire l’avenir. Les EDP sont particulièrement performantes lorsqu’il s’agit de décrire un changement à travers le temps et l’espace, et participent de ce fait grandement à notre compréhension de l’Univers. Le problème : elles sont difficiles à résoudre.

La solution : l’intelligence artificielle…

La suite sur : Grâce à l’IA, les chercheurs pourraient prédire l’avenir de manière inédite Publié Futura Tech le 3 novembre 2020 par Emma Hollen

Le premier devoir dans l’existence, c’est d’être aussi artificiel que possible.

Ce qu’est le second, personne ne l’a encore découvert.

This human genome does not exist

C’et une première : un génome humain, toutefois partiel, est créé artificiellement à l’aide de machine learning.

En 2016, le Human Genome Project-Write (projet de synthèse du génome humain) faisait polémique, car cette initiative vise à créer un génome humain complet, mais totalement artificiel. Cette étape de l’ingénierie génétique provoque des questions éthiques. Dans un papier publié le 4 février 2021 dans PLOS Genetics, une autre équipe de recherche vient d’annoncer avoir réussi à créer des génomes humains artificiels, tout du moins en partie. Il s’agit d’un ADN inexistant en soi, ou en tout cas appartenant à des « humains imaginaires », puisqu’il est entièrement créé par un algorithme de machine learning.

Le réseau de neurones artificiels a été «  formés pour apprendre les distributions complexes de véritables ensembles de données génomiques », à partir de génomes humains accessibles dans des banques de données, afin qu’ils puissent ensuite, pour la première fois en génétique, « générer de nouveaux génomes artificiels de haute qualité ».

Même si cette expérience est assez impressionnante, l’utilité concrète peut questionner, tous comme les enjeux éthiques que cela pose.

Tardivement je viens de trouver une nouvelle source :

Altair and Rolls-Royce Germany Join Forces to Converge Artificial Intelligence and Engineering

L’analyse des données et l’IA au coeur du partenariat entre Altair et Rolls-Royce Allemagne

Rolls-Royce Germany To Use Altair Computing Solutions To Improve Engineering And Business Values.

Altair Computing Solutions et Rolls-Royce Allemagne ont signé un protocole d’accord autour de l’intelligence artificielle et de l’ingénierie. Le développement de leur collaboration permettra à Altair de contribuer la transformation commerciale de l’entreprise en réduisant le temps et les coûts de développement, tout en améliorant la performance et la qualité des produits et en tirant profit de l’ingénierie, des essais et de la conception de moteurs Rolls-Royce pour l’aéronautique.

Sources :

“Liquid” machine-learning system adapts to changing conditions

The new type of neural network could aid decision making in autonomous driving and medical diagnosis.

From : Blog MIT News

Les chercheurs du MIT ont développé un type de réseau neuronal qui apprend sur le tas, et pas seulement pendant sa phase de formation. Ces algorithmes flexibles, appelés réseaux « liquides », modifient leurs équations sous-jacentes pour s’adapter en permanence aux nouvelles entrées de données. Cette avancée pourrait faciliter la prise de décision basée sur des flux de données qui changent au fil du temps, notamment ceux impliqués dans le diagnostic médical et la conduite autonome.

Un article en anglais à bien lire ; est-ce une nouvelle révolution ?

J’effectuerai une traduction complète sur demande.

Autres sources :

« Who is a good boy ? »

Reinforcing Canine Behaviorin Real-Time using Machine Learning

Cette IA détecte la position du chien et le récompense lorsqu’il respecte les consignes de son maître ; on n’arrête pas l’IA facilement !

Éduquer un chien de compagnie n’est pas toujours facile. De manière assez inattendue, les nouvelles technologies pourraient aussi jouer un rôle en matière de dressage dès maintenet. Des chercheurs de l’Université d’État du Colorado viennent en effet de développer un système d’intelligence artificielle spécialement dédié à l’éducation canine.

Vous trouverez les détails de cette IA par le lien suivant (PDF) : Reinforcing Canine Behaviorin Real-Time using Machine Learnin
Format PDF et en anglais (abordable).

Breaking the communication code

Neuroscientist Josh Neunuebel links specific action to specific sounds in mice.
Le neuroscientifique Josh Neunuebel établit un lien entre une action spécifique et des sons spécifiques chez la souris.

You can’t call it a dictionary just yet, but University of Delaware neuroscientist Joshua Neunuebel is starting to break the code mice use to communicate with each other. So far, it’s all action-specific. Mice sound one way when they are being chased, quite another when they are the chaser, not much at all when they are not in motion. He knows this because he and his research team have found a way to identify precisely which mouse is making which sound, where and when.

Their findings, which were just published in Nature Neuroscience, provide a foundation for examining the neural circuits that link sensory cues — specifically these ultrasonic mouse calls — to social behavior.

On ne peut pas encore parler de dictionnaire, mais le neuroscientifique Joshua Neunuebel, de l’université du Delaware, commence à déchiffrer le code que les souris utilisent pour communiquer entre elles. Pour l’instant, tout est axé sur l’action. Les souris ont un son particulier lorsqu’elles sont pourchassées, un autre lorsqu’elles sont le poursuivant, et pas du tout lorsqu’elles ne sont pas en mouvement. Il le sait parce que lui et son équipe de recherche ont trouvé un moyen d’identifier précisément quelle souris émet quel son, où et quand.

Leurs découvertes, qui viennent d’être publiées dans Nature Neuroscience, fournissent une base pour l’examen des circuits neuronaux qui relient les signaux sensoriels – en particulier ces appels de souris ultrasoniques – au comportement social.

Parmi les conclusions :

  • Les appels de souris sont différents selon la position de la souris – qu’elle soit en train de poursuivre ou de fuir.
  • La diminution de la tonalité est liée aux signaux dominants, tandis que l’augmentation de la tonalité est liée à un comportement non dominant.
  • Un lien significatif a été trouvé entre certains appels et le comportement qui en découle.
  • Les sons n’affectent que la souris qui interagit, et non ceux qui sont à proximité mais qui ne sont pas impliqués dans l’action.

Différentes situations ont produit différents types d’appels.

 

Joshua Neunuebel est professeur adjoint de neurosciences à l’université du Delaware. Il a obtenu une licence et une maîtrise en biologie à l’université Texas A&M et un doctorat en neurosciences au centre des sciences de la santé de l’université du Texas à Houston.

Source : Breaking the communication code

Article publié sur L’Usine Nouvelle le 31 août 2020 Par : Xavier Brucker

Expert en projets digitaux et IA dans l’industrie
Diplômé de Polytechnique, Telecom et du MIT, a occupé des postes clés dans de grands groupes européens (Safran, Atos) et des start-up en Californie (FinTech, AgTech, life science, SaaS). Aujourd’hui associé chez Mews Partners, il est en charge des projets digitaux et intelligence artificielle dans l’industrie. Il est passionné par les enjeux humains des transformations digitales et par l’interaction des organisations avec les nouvelles technologies.

Je dois vous avouer que je ne suis pas forcement d’accord avec certain des ses arguments mais l’ensemble est cohérent.

Pour passer à la seconde partie suivre ce lien : Autres domaines seconde partie