
Une excellente vidéo du CNRS sur l’histoire de l’intelligence artificielle
Athénan, une IA joueuse multi-championne
Athénan est un nouveau système d’intelligence artificielle (IA) dédiée aux jeux de société, qui a été créé par Quentin Cohen-Solal, évalué et amélioré ensuite avec Tristan Cazenave, au Laboratoire d’analyse et modélisation de systèmes pour l’aide à la décision (Lamsade) à Paris. Lors de la 24e Computer Olympiad, c’est sous l’apparence de dames canadiennes et brésiliennes, d’Othello, de Hex ou encore de Surakarta qu’il a justifié son nom, qui signifie littéralement « disciple d’Athéna » (la déesse grecque de la stratégie et de la sagesse). Il a en effet battu tous ses concurrents à pas moins de 11 jeux de société – sur les 23 représentés – ce qui lui a valu autant de médailles d’or ! « Habituellement, les meilleures équipes obtiennent 2 à 3 médailles d’or. C’est dire l’avancée que représentent ces travaux », commente Nicolas Jouandeau, directeur du Laboratoire d’intelligence Artificielle et Sémantique des Données, à l’université Paris 8.
Les systèmes d’IA dédiées aux jeux de société consistent en des algorithmes qui permettent de formaliser une façon de réfléchir sur un jeu donné, voire, comme dans le cas d’Athénan, d’apprendre lui-même à jouer et s’auto-entraîner. Le développement de tels logiciels a toujours attiré les experts en IA. Et pour cause : mobilisant un large éventail de capacités intellectuelles humaines, les jeux de société (dits aussi « de réflexion ») représentent un terrain d’expérimentation privilégié pour tester l’intelligence des machines et la comparer à l’intelligence humaine ; un des buts de l’IA étant de développer des machines qui surpassent le cerveau humain (et pourraient ainsi le remplacer) pour certaines tâches précises.
L’article complet : Athénan, une IA joueuse multi-championne
Publié sur Le Journal du CNRS par Kheira Bettayeb le 26 novembre 2021
Paris dans le passé…

Une anecdote toute mignonne :
Le mot de passe des ordinateurs chargés de contrôler les missiles nucléaires de l’armée américaine pendant des années était 00000000.
Et aussi, au cas où quelqu’un l’oublierait, certains soldats le recevaient écrit sur papier. En résumé, nous sommes miraculeusement vivants.