Un lycéen irlandais de 17 ans a créé une IA pour détecter les deepfakes

Gregory Tarr, a sixth-year student from Bandon Grammar School in Cork, won the top prize for his project entitled « Using artificial intelligence to detect state-of-the-art deepfakes. »

Deepfakes are videos and images which are often used to spread misinformation by altering a person’s face or body so that they appear to be someone else.

Gregory Tarr’s project used artificial intelligence to detect deepfake media with unprecedented accuracy. His software is over 150,000 lines of code and made significant improvements on the current best model available in terms of both speed and efficiency.

En français :

Gregory Tarr, un élève de sixième année de la Bandon Grammar School de Cork, a remporté le premier prix pour son projet intitulé « Utilisation de l’intelligence artificielle pour détecter les deepfakes de pointe ».

Les deepfakes sont des vidéos et des images qui sont souvent utilisées pour diffuser des informations erronées en modifiant le visage ou le corps d’une personne afin qu’elle apparaisse comme quelqu’un d’autre.

Le projet de Gregory Tarr a utilisé l’intelligence artificielle pour détecter les « deepfakes » avec une précision sans précédent. Son logiciel, qui représente plus de 150 000 lignes de code, a apporté des améliorations significatives au meilleur modèle actuellement disponible, tant en termes de vitesse que d’efficacité.

HappyScribe : Sous-titres et Transcription en ligne

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HappyScribe, de l’audio au texte en un claquement de doigts

La solution basée sur la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle retranscrit n’importe quel contenu audio en 119 langues, afin de répondre à des exigences d’accessibilité aux sourds et aux malentendants, de SEO (référencement naturel sur les moteurs de recherche) ou simplement de disponibilité des propos au format écrit.

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Retranscrire une heure d‘entretien prend en moyenne 4 heures. En effet, l’interface du logiciel de transcription fournit les outils pour comprendre à quel endroit la machine a pu commettre des erreurs. Une synchronisation directe entre l’audio et le texte permet également de suivre et d’avancer très rapidement dans la transcription.

Les grands atouts de HappyScribe : simplicité et productivité

Quelle qualité attendre pour une retranscription automatisée ?

Même si HappyScribe recommande de toujours relire le texte fourni par le logiciel, le niveau de qualité peut facilement montrer à 95 % lorsque la qualité de l’audio est elle-même optimale. Tout dépend donc du son de l’enregistrement originel. Ce qui est certain, c’est que cette qualité a atteint au fil du temps un niveau satisfaisant et qu’il continue d’augmenter grâce au machine learning, la capacité des algorithmes à toujours apprendre et s’améliorer.

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Une machine invente des maths jamais vues auparavant

La « machine de Ramanujan » est capable de générer des conjonctures inédites à partir des constantes fondamentales.

His name was Srinivasa Ramanujan, and he had a unique gift for dreaming up mathematics of a kind few, if any, had ever contemplated.

Attributing his skills to a divine goddess, the Indian mathematician introduced thousands of mathematical ideas and equations to the world, and was especially known for devising conjectures: mathematical propositions not yet proven to be true (in which case they become classified as theorems).

 

Such an ability – crafting mathematical statements that are both informed and yet uncertain – is rare, and relatively few mathematicians make their name on the basis of such output, let alone theorists with little in the way of formal training.

But now, a new algorithmic invention developed by researchers in Israel could help us automate the discovery of mathematical conjectures like those Ramanujan once pioneered.

Il s’appelait Srinivasa Ramanujan et possédait un don unique pour imaginer des mathématiques d’un genre que peu, voire personne, n’avait jamais envisagé.

Attribuant ses compétences à une déesse divine, le mathématicien indien a introduit des milliers d’idées et d’équations mathématiques dans le monde, et était particulièrement connu pour concevoir des conjectures : des propositions mathématiques dont la véracité n’est pas encore prouvée (auquel cas elles sont classées comme théorèmes).

Une telle capacité – élaborer des énoncés mathématiques à la fois informés et incertains – est rare, et relativement peu de mathématiciens se font un nom sur la base d’une telle production, sans parler des théoriciens ayant peu de formation formelle.

Mais aujourd’hui, une nouvelle invention algorithmique mise au point par des chercheurs israéliens pourrait nous aider à automatiser la découverte de conjectures mathématiques comme celles dont Ramanujan a été le pionnier.

Les ingénieurs du Technion, l’Institut de technologie d’Israël, viennent de développer un système informatique baptisé « machine de Ramanujan » en hommage au mathématicien indien du même nom qui a élaboré des milliers de formules innovantes sur la théorie des nombres sans jamais avoir reçu d’enseignement formel. L’algorithme a déjà généré de nouvelles conjectures mathématiques impliquant des constantes et a réussi à calculer la valeur du nombre de Catalan plus efficacement que n’importe quel homme avant lui.

Les travaux ont été publiés ce mois-ci dans la revue Nature.

Engineers at the Technion, Israel’s Institute of Technology, have just developed a computer system called the « Ramanujan machine » in honor of the Indian mathematician of the same name who developed thousands of innovative formulas on number theory without ever having received formal education. The algorithm has already generated new mathematical conjectures involving constants and has managed to calculate the value of the Catalan number more efficiently than any man before him.

The work was published this month in the journal Nature.

En Allemagne, l’intelligence artificielle pourra aider à surveiller les détenus

Comment surveiller sans faillir ? En Allemagne, le Land de Basse-Saxe s’apprête à recourir à l’intelligence artificielle afin de prévenir les tentatives de suicide en prison. Plus globalement, par la mise en place d’un système de reconnaissance par vidéosurveillance, il s’agit en réalité d’améliorer la sécurité en milieu carcéral. Selon ses partisans, la technologie promet d’être plus respectueuse de la vie privée que l’intervention humaine. Big Brother verrait tout mais n’en garderait que peu de souvenirs. La machine omniprésente permettra-t-elle de mieux protéger ou de mieux punir ?

Présentation

Dormir en paix est un droit autant qu’une nécessité. Le prisonnier Alexeï Navalny en a témoigné il y a quelques jours : la colonie pénitentiaire dans laquelle a été envoyé l’opposant russe est selon ses dires « un véritable camp de concentration« , où les détenus sont en permanence surveillés par des caméras et où un gardien le réveille toutes les heures chaque nuit pour le prendre en photo et attester de sa présence. Une déshumanisation qu’il juge digne du roman 1984 de George Orwell. Les réveils intempestifs n’ont pas seulement cours dans les dystopies totalitaires, et c’est en partie pour remédier à cette pratique qu’une motion déposée le 9 mars 2021 au parlement du Land allemand de Basse-Saxe propose de recourir à des systèmes de vidéosurveillance basés sur l’intelligence artificielle, « afin de prévenir le suicide et d’améliorer la sécurité dans les prisons« . Une expérience du même type est déjà en cours en Rhénanie-du-Nord-Westphalie depuis un an et la reconnaissance intelligente de situations et de comportements à l’aide de caméras est également à l’œuvre dans les postes de sécurité de certaines grandes gares, à Berlin comme à Mannheim.

L’article complet : En Allemagne, l’intelligence artificielle pourra aider à surveiller les détenus
Publié sur Sciences et Avenir par Sara de Lacerda le 20 mars 2021

Les batailles industrielles de l’intelligence artificielle

Alors…

Il est de bon ton de vouloir comparer les grandes puissances telles que la Chine et les USA au regard de leur dominance dans ce vaste champ technologique qu’est l’intelligence artificielle et de se demander comment la France et l’Europe pourraient devenir des « leaders » de ce marché. Comme si l’IA était un marché monolithique où un pays pouvait gagner une telle bataille d’un seul bloc. L’image est plus nuancée que cela. L’IA est une nouvelle vague de l’histoire de l’informatique comme l’ont été l’Internet ou la mobilité, avec une myriade d’acteurs globaux et locaux. Elle traverse tous les secteurs d’activité.

Les batailles industrielles de l’IA concernent la recherche avancée, les processeurs, les ressources du cloud, les assistants vocaux, la collecte et l’exploitation de données personnelles ou industrielles, la médecine prédictive et les véhicules autonomes pour n’en prendre que quelques exemples.

Ces batailles se démultiplient également dans tous les marchés horizontaux et verticaux. A chaque fois peuvent y émerger de nouveaux acteurs ou se consolider la position d’acteurs existants.

Le marché de l’intelligence artificielle présente la particularité d’associer des architectures matérielles de nouvelle génération utilisant des processeurs dits neuromorphiques, des algorithmes mettant en œuvre des mathématiques avancées et des données qui servent à alimenter des modèles prédictifs, le tout avec une forte dose d’intégration à valeur ajoutée.

L’histoire de l’informatique et du logiciel est pleine d’enseignements. Certains événements du passé pourraient se reproduire comme l’émergence de plateformes dominantes, la démocratisation des outils et la prolifération d’activités de services. La valeur générée par l’IA sera tout aussi diffuse et distribuée sur un grand nombre d’acteurs industriels, des acteurs mondiaux avec de fortes économies d’échelle et des acteurs locaux, portés sur le service et l’intégration.

Est-ce que le statu quo actuel sur la dominance des USA côté logiciels et Internet et celle de l’Asie côté matériel perdurera ? L’Europe voudrait bien récupérer sa part du gâteau mais il semble qu’il ne sera pas plus important que celle qu’elle récupère dans les industries numériques d’aujourd’hui. Elle risque même d’être encore plus prise en sandwich entre les USA et la Chine, cette dernière ayant des velléités de ne pas jouer un rôle de figuration dans la fabrication de matériel.

Nous allons ici explorer quelques-uns de ces enjeux des batailles industrielles de l’IA, ceux de la recherche, du matériel, des données et des véhicules autonomes et identifier quelques-uns des acteurs Français qui y jouent un rôle de premier plan.

NDLR : Article un peu long mais complet à lire absolument !

Ecrit par Olivier Ezratty le 14 mars 2018 sur Frenchweb

Une IA capable de générer des comptes rendus de réunions

Le programme Smart Report sait transcrire les échanges vocaux d’une réunion et créer une synthèse écrite

La société Axys Consultants, vient de mettre au point Smart Report ; elle utilise des briques logicielles de reconnaissance vocale et d’analyse « sentimentale » afin de réaliser des synthèses automatiques de réunions réelles ou en visioconférence. Destinée aux entreprises, elle vise à faire gagner du temps sur la production de rapports.

Principales fonctions :

Operation in MVP (minimum viable product) mode to guarantee the delivery of a first product:

  • Capture (audio recording)
  • ASR (automatic transcription of audio recordings)
  • NLU & NLP (natural language comprehension and processing)
  • Automatic decision recording
  • Automatic action plan

Fonctionnement en mode MVP (minimum viable product) pour garantir la livraison d’un premier produit :

  • Capture (enregistrement audio)
  • ASR (transcription automatique d’enregistrements audio)
  • NLU & NLP (compréhension et traitement du langage naturel)
  • Enregistrement automatique des décisions
  • Plan d’action automatique

La data science, les nouveaux pharaons et les nouveaux hiéroglyphes

En matière d’intelligence artificielle, les réalisations sont colossales, mais il manque, en réalité, quelque chose. Et si cette technologie n’en était encore qu’à son Néolithique ?

Il est particulièrement ironique de se rendre compte à quel point l’intelligence artificielle (IA) – qui incarne un des aspects les plus pointus de la très haute technologie – en est encore à son Néolithique. Poursuivons le parallèle historique : Amazon, Google et Facebook seraient des bâtisseurs de pyramides. Les réalisations sont certes colossales, mais en réalité il manque quelque chose… Il y a une vraie technologie – puissante, profonde, réelle -, mais ponctuée par de telles discontinuités et défaillances de savoir que la moindre réalisation significative nécessite des efforts considérables.

Ce qui se faisait à l’époque avec des dizaines de milliers d’esclaves se fait aujourd’hui avec des millions de dollars. Dès lors, on se rend moins compte du caractère – conceptuellement – primitif de notre situation. C’est certes un progrès, mais cela ne doit pas faire oublier que nous n’avons pas encore inventé la roue. Il n’est pas impossible que, dans quelques milliers d’années, des musées holographiques érigés à la gloire des pharaons du début du troisième millénaire proposent des visites virtuelles sur les technologies actuelles. La ressemblance entre Toutankhamon et Jeff Bezos n’est-elle pas saisissante ?

Gros volumes de données

Ne nous méprenons pas. Nous ne parlons pas de despotisme, mais de technologie. Quelle est cette roue – au sens conceptuel – que nous n’aurions pas encore inventée ? Les managers, les experts métiers et les opérationnels en général ont le sentiment – conscient ou inconscient – que tout fonctionne comme dans Excel.D’ailleurs, on ne se rend pas compte du travail qui y est contenu et qui est un chef-d’oeuvre d’autonomie, d’automatisation et d’ergonomie : tout ce dont vous avez besoin est réuni au même endroit et présenté avec une relative simplicité. Vous pouvez faire la somme de deux chiffres ou programmer des algorithmes – simples – en fonction de votre niveau. Vous pouvez l’utiliser comme un vélo d’enfant – sans passer pour un imbécile – ou comme un avion de chasse – si vous en avez les capacités.

Malheureusement pour Excel, l’autre nom de notre discipline est Big data, ce qui veut dire que nous travaillons avec de gros volumes de données qui ne conviennent, rapidement, plus à cet outil. Nous sommes donc obligés de faire autrement. C’est là que s’ouvre un trou de ver, vers un Néolithique technologique. On repart pour ainsi dire de zéro.

Monopole d’une élite

Les données, les algorithmes, la puissance de calcul, les mécaniques d’évaluation et les outils de déploiement vivent tous sur des planètes différentes avec des environnements différents et des « lois » différentes. Il faut régulièrement installer, réinstaller un environnement de travail. A chaque projet, il faut les ré articuler, ré-assembler toutes ces « planètes ». C’est fastidieux et parfois compliqué. Les bugs sont nombreux. Le « bricolage » devient la norme et quand, de surcroît, un membre de l’équipe quitte le bateau, il part avec des choses que seul lui maîtrise, et provoque comme une fissure dans la coque. Et nous n’avons pas parlé – entre autres – du temps absolument nécessaire pour expliquer ce qui est fait et pour donner de la visibilité au management…

Article complet : La data science, les nouveaux pharaons et les nouveaux hiéroglyphes
Publié sur Les Echos par M. Hadj Khelil, le 26 mars 2020

Neural Network Learns to Play Snake

Rien à voir avec cette page ; mais c’est trop mignon !

Artificial intelligence corrects errors on Wikipedia

Une intelligence artificielle corrige les erreurs sur Wikipédia

The MIT presented a study of a software that uses the AI to correct obsolete information within the pages. Still in implementation, the algorithm – which will be able to write « as a human » – could also be used to find false news.

 

An artificial intelligence will automatically correct the Wikipedia entries

The MIT presented a study of a software that uses the AI to correct obsolete information within the pages. Still in implementation, the algorithm – which will be able to write « as a human » – could also be used to find false news.

End of this article : An AI will automatically correct the Wikipedia entries
Issued on Publish0X par Anna M le 17 février 2020

Le MIT a présenté l’étude d’un logiciel qui utilise l’IA pour corriger les informations obsolètes dans les pages. Encore en cours d’implémentation, l’algorithme – qui sera capable d’écrire « comme un humain » – pourrait également être utilisé pour trouver des fausses nouvelles.

Une intelligence artificielle corrigera automatiquement les entrées de Wikipédia

Le MIT a présenté une étude sur un logiciel qui utilise l’intelligence artificielle pour corriger les informations obsolètes dans les pages. Encore en cours d’implémentation, l’algorithme – qui sera capable d’écrire « comme un humain » – pourrait également être utilisé pour trouver des fausses nouvelles.

Article complet : An AI will automatically correct the Wikipedia entries
Publié sur Publish0X par Anna M le 17 février 2020

MIT Researchers virtually open and read sealed historic letters

MIT : Un algorithme réussit à lire une lettre vieille de 350 ans sans l’ouvrir

Des scientifiques du MIT ont réussi à lire une missive datant de 1697 en la gardant pliée et scellée. Ils se sont pour cela servis d’un scan supporté par un algorithme d’intelligence artificielle.

History unfolds as an interdisciplinary research team uses computational tools to examine the contents of “locked” letters.

An international team of scholars has read an unopened letter from early modern Europe — without breaking its seal or damaging it in any way — using an automated computational flattening algorithm. The team, including MIT Libraries and Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) researchers and an MIT student and alumna, published their findings today in a Nature Communications article titled, “Unlocking history through automated virtual unfolding of sealed documents imaged by X-ray microtomography.”

The senders of these letters had closed them using “letterlocking,” the historical process of folding and securing a flat sheet of paper to become its own envelope. Jana Dambrogio, the Thomas F. Peterson Conservator at MIT Libraries, developed letterlocking as a field of study with Daniel Starza Smith, a lecturer in early modern English literature at King’s College London, and the Unlocking History research team. Since the papers’ folds, tucks, and slits are themselves valuable evidence for historians and conservators, being able to examine the letters’ contents without irrevocably damaging them is a major advancement in the study of historic documents.

“Letterlocking was an everyday activity for centuries, across cultures, borders, and social classes,” explains Dambrogio. “It plays an integral role in the history of secrecy systems as the missing link between physical communications security techniques from the ancient world and modern digital cryptography. This research takes us right into the heart of a locked letter.”

This breakthrough technique was the result of an international and interdisciplinary collaboration between conservators, historians, engineers, imaging experts, and other scholars. « The power of collaboration is that we can combine our different interests and tools to solve bigger problems, » says Martin Demaine, artist-in-residence in MIT’s Department of Electrical Engineering and Computer Science (EECS) and a member of the research team.

The algorithm that makes the virtual unfolding possible was developed by Amanda Ghassaei SM ’17 and Holly Jackson, an undergraduate student in electrical engineering and computer science and a participant in MIT’s Undergraduate Research Opportunity Program (UROP), both working at the Center for Bits and Atoms. The virtual unfolding code is openly available on GitHub.

“When we got back the first scans of the letter packets, we were instantly hooked,” says Ghassaei. “Sealed letters are very intriguing objects, and these examples are particularly interesting because of the special attention paid to securing them shut.”

Secrets revealed

“We’re X-raying history,” says team member David Mills, X-ray microtomography facilities manager at Queen Mary University of London. Mills, together with Graham Davis, professor of 3D X-ray imaging at Queen Mary, used machines specially designed for use in dentistry to scan unopened “locked” letters from the 17th century. This resulted in high-resolution volumetric scans, produced by high-contrast time delay integration X-ray microtomography.

“Who would have thought that a scanner designed to look at teeth would take us so far?” says Davis.

Computational flattening algorithms were then applied to the scans of the letters. This has been done successfully before with scrolls, books, and documents with one or two folds. The intricate folding configurations of the “locked” letters, however, posed unique technical challenges.

“The algorithm ends up doing an impressive job at separating the layers of paper, despite their extreme thinness and tiny gaps between them, sometimes less than the resolution of the scan,” says Erik Demaine, professor of computer science at MIT and an expert in computational origami. “We weren’t sure it would be possible. »

The team’s approach utilizes a fully 3D geometric analysis that requires no prior information about the number or types of folds or letters in a letter packet. The virtual unfolding generates 2D and 3D reconstructions of the letters in both folded and flat states, plus images of the letters’ writing surfaces and crease patterns.

“One of coolest technical contributions of the work is a technique that explores the folded and flattened representations of a letter simultaneously,” says Holly Jackson. “Our new technology enables conservators to preserve a letter’s internal engineering, while still giving historians insight into the lives of the senders and recipients.”

This virtual unfolding technique was used to reveal the contents of a letter dated July 31, 1697. It contains a request from Jacques Sennacques to his cousin Pierre Le Pers, a French merchant in The Hague, for a certified copy of a death notice of one Daniel Le Pers. The letter comes from the Brienne Collection, a European postmaster’s trunk preserving 300-year-old undelivered mail, which has provided a rare opportunity for researchers to study sealed locked letters.

“The trunk is a unique time capsule,” says David van der Linden, assistant professor in early modern history, Radboud University Nijmegen. “It preserves precious insights into the lives of thousands of people from all levels of society, including itinerant musicians, diplomats, and religious refugees. As historians, we regularly explore the lives of people who lived in the past, but to read an intimate story that has never seen the light of day — and never even reached its recipient — is truly extraordinary.”

Une équipe internationale de chercheurs a lu une lettre non ouverte datant du début de l’Europe moderne, sans en briser le sceau ni l’endommager d’aucune façon, grâce à un algorithme d’aplatissement informatique automatisé. L’équipe, composée de chercheurs des bibliothèques du MIT et du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL), ainsi que d’un étudiant et d’un ancien élève du MIT, a publié ses conclusions aujourd’hui dans un article de Nature Communications intitulé « Unlocking history through automated virtual unfolding of sealed documents imaged by X-ray microtomography ».

Les expéditeurs de ces lettres les avaient fermées en utilisant le « letterlocking », le processus historique consistant à plier et à fixer une feuille de papier plate pour en faire sa propre enveloppe. Jana Dambrogio, conservatrice Thomas F. Peterson aux bibliothèques du MIT, a fait du letterlocking un champ d’étude avec Daniel Starza Smith, maître de conférences en littérature anglaise du début de l’ère moderne au King’s College de Londres, et l’équipe de recherche Unlocking History. Étant donné que les plis, les rentrages et les fentes des papiers sont en soi des preuves précieuses pour les historiens et les conservateurs, le fait de pouvoir examiner le contenu des lettres sans les endommager irrévocablement constitue une avancée majeure dans l’étude des documents historiques.

« Le verrouillage des lettres a été une activité quotidienne pendant des siècles, au-delà des cultures, des frontières et des classes sociales », explique M. Dambrogio. « Il joue un rôle essentiel dans l’histoire des systèmes de secret en tant que chaînon manquant entre les techniques de sécurité des communications physiques du monde antique et la cryptographie numérique moderne. Cette recherche nous fait pénétrer au cœur d’une lettre verrouillée ».

Cette technique révolutionnaire est le fruit d’une collaboration internationale et interdisciplinaire entre conservateurs, historiens, ingénieurs, experts en imagerie et autres chercheurs. « Le pouvoir de la collaboration réside dans le fait que nous pouvons combiner nos différents intérêts et outils pour résoudre des problèmes plus importants », explique Martin Demaine, artiste en résidence au département d’ingénierie électrique et d’informatique (EECS) du MIT et membre de l’équipe de recherche.

L’algorithme qui permet le dépliage virtuel a été développé par Amanda Ghassaei SM ’17 et Holly Jackson, étudiante de premier cycle en génie électrique et informatique et participante au programme UROP (Undergraduate Research Opportunity Program) du MIT, toutes deux travaillant au Center for Bits and Atoms. Le code du dépliage virtuel est disponible en libre accès sur GitHub.

« Lorsque nous avons reçu les premiers scans des paquets de lettres, nous avons été instantanément accrochés », déclare Ghassaei. « Les lettres scellées sont des objets très intrigants, et ces exemples sont particulièrement intéressants en raison de l’attention particulière portée à leur fermeture. »

Des secrets révélés

« Nous radiographions l’histoire », explique David Mills, membre de l’équipe et responsable des installations de microtomographie à rayons X à l’université Queen Mary de Londres. Mills et Graham Davis, professeur d’imagerie radiographique 3D à Queen Mary, ont utilisé des machines spécialement conçues pour être utilisées en dentisterie afin de scanner des lettres « verrouillées » non ouvertes du 17e siècle. Ils ont ainsi obtenu des scans volumétriques à haute résolution, produits par microtomographie à rayons X à intégration à retardement et à contraste élevé.

« Qui aurait cru qu’un scanner conçu pour examiner des dents nous mènerait si loin ? dit M. Davis.

Des algorithmes informatiques d’aplatissement ont ensuite été appliqués aux scans des lettres. Cette méthode a déjà été utilisée avec succès pour des parchemins, des livres et des documents comportant un ou deux plis. Les configurations de pliage complexes des lettres « verrouillées » ont toutefois posé des défis techniques uniques.

« L’algorithme finit par faire un travail impressionnant pour séparer les couches de papier, malgré leur extrême finesse et les minuscules espaces qui les séparent, parfois inférieurs à la résolution du scan », explique Erik Demaine, professeur d’informatique au MIT et expert en origami computationnel. « Nous n’étions pas sûrs que ce serait possible ».

L’approche de l’équipe utilise une analyse géométrique entièrement en 3D qui ne nécessite aucune information préalable sur le nombre ou les types de plis ou de lettres dans un paquet de lettres. Le dépliage virtuel génère des reconstructions en 2D et 3D des lettres à l’état plié et à l’état plat, ainsi que des images des surfaces d’écriture et des motifs de plis des lettres.

« L’une des contributions techniques les plus cool de ce travail est une technique qui explore simultanément les représentations pliées et aplaties d’une lettre », explique Holly Jackson. « Notre nouvelle technologie permet aux conservateurs de préserver l’ingénierie interne d’une lettre, tout en donnant aux historiens un aperçu de la vie des expéditeurs et des destinataires. »

Cette technique de dépliage virtuel a été utilisée pour révéler le contenu d’une lettre datée du 31 juillet 1697. Elle contient une demande de Jacques Sennacques à son cousin Pierre Le Pers, marchand français à La Haye, pour une copie certifiée conforme d’un avis de décès d’un certain Daniel Le Pers. La lettre provient de la collection Brienne, une malle de poste européenne conservant du courrier non distribué vieux de 300 ans, qui a fourni aux chercheurs une occasion rare d’étudier des lettres scellées et verrouillées.

L’article complet sur : Researchers virtually open and read sealed historic letters
Publié sur MIT News le 2 mars 2021

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