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Quantum & IA

Le République Populaire de Chine est un acteur important dans l’intelligence artificielle.

Pékin annonce de nouvelles directives en matière d’éthique de l’IA

la Chine prend des mesures directives en matière d’éthique de l’intelligence artificielle; une première.

Des directives pour une IA plus éthique en Chine

Tandis que Pékin souhaite limiter l’influence des GAFAM et devenir le leader mondial de l’IA d’ici 2030, le pays a annoncé son premier ensemble de directives éthiques régissant l’IA. Présentées par le ministère chinois des Sciences et de la Technologie (MCST), ces mesures devraient permettre d’assurer le contrôle de l’homme sur l’IA et les nouvelles technologies.

Dans le document intitulé New Generation Artificial Intelligence Ethics Specifications (format Pdf), rédigé par un comité de gouvernance de l’IA créé par le MCST en février 2019 la directive est donnée. Quatre mois plus tard, en juin 2019, le comité publiait un ensemble de principes directeurs pour la gouvernance de l’IA qui était bien plus court et plus large que les nouvelles directives proposées pour une IA éthique.

IA génératives : voici les mesures de contrôle que la Chine veut imposer

La Chine a annoncé cette semaine une liste de mesures administratives destinées à réguler les IA générative, qui doivent davantage correspondre aux « valeurs fondamentales du socialisme ».

Pékin ne veut pas freiner le développement des technologies d’intelligence artificielle générative. En revanche, elle veut les encadrer sans tarder et les rendre conformes à la loi sur la sécurité des réseaux, en vigueur dans l’empire du Milieu. Pour cela, elle vient de soumettre aux commentaires publics une série de mesures, dont voici le détail.

La Chine veut que les IA reflètent « les valeurs du socialisme »

La Chine tient à ce que toutes les mesures qui seront définitivement adoptées à l’issue de la période de consultation s’appliquent aussi bien « à la recherche, au développement et à l’utilisation de produits d’intelligence artificielle générative » qui auront pour but de fournir des services à la population. C’est donc toute la chaîne de l’IA qui est ici concernée, qu’elle génère du texte, des images, du son, de la vidéo ou autre.

La quatrième proposition faite par Pékin devient plus intéressante, plus politique. Les produits ou services d’IA générative doivent être conformes aux « exigences des lois et règlements, respecter la moralité sociale, l’ordre public et les bonnes mœurs ».

Ainsi, le régime traduit sa volonté d’une IA générative qui reflète « les valeurs fondamentales du socialisme » et qui ne remette pas en cause le système socialiste. Les incitations à diviser le pays, à promouvoir le terrorisme, l’extrémisme, la haine et la discrimination ethniques, à diffuser des informations obscènes, pornographiques, fausses ou susceptibles de perturber l’ordre économique et social, seront interdites.

Le gouvernement chinois veut pouvoir tracer les utilisateurs des IA génératives

Pékin compte ainsi intervenir dans la conception des algorithmes et des modèles de langage, en veillant à ce qu’ils bannissent toutes les discriminations (âge, sexe, croyance, profession, ethnie, etc.), et en faisant respecter les droits de propriété intellectuelle, sans oublier l’éthique commerciale, afin que l’IA ne contribue pas à offrir des avantages qui aideraient à mettre en œuvre une concurrence déloyale dans tel ou tel domaine.

Le point 4 de l’article 4 soumis par les autorités chinoises est aussi intéressant. « Le contenu généré par l’intelligence artificielle générative devrait être vrai et exact, et des mesures devraient être prises pour empêcher la génération de fausses informations ».

La Chine devrait aussi exiger que tout service d’IA générative soit soumis à une évaluation de sécurité, pour toujours rester en conformité avec les diverses réglementations du pays. Et chaque utilisateur d’un robot conversationnel devra fournir des informations utilisables pour l’identifier, au motif de s’assurer de la sécurité de la nation.

L’armée chinoise se base sur l’IA pour inventer de nouvelles armes

 

La Chine est en avance sur les États-Unis dans le développement de l’intelligence artificielle. Pékin se sert de cette ressource technologique pour créer des armes futuristes et moderniser encore plus rapidement son armée.

La Chine devance toujours plus les États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Le 9 novembre dernier, l’institut chinois de recherche scientifique et technologique Damo Academy – une filiale du géant du commerce électronique Alibaba – a annoncé que son système d’intelligence artificielle M6 a augmenté le nombre de ses paramètres de 1 billion à 10 billions, dépassant de loin les modèles précédemment conçus par Google et Microsoft.

C’est dans le domaine militaire que cette prouesse chinoise serait la plus menaçante pour Washington. “Celui qui gagnera la course à l’IA contrôlera la planète”, avait affirmé dans une tribune publiée par le Financial Times, l’ancien chef des logiciels de l’US Air Force, Nicolas Chaillan. Ce dernier ajoutait également que “sans action urgente les États-Unis perdront la guerre de l’intelligence artificielle contre la République populaire d’ici un an”.

Une déclaration visionnaire. En effet, les chercheurs militaires de l’Université navale d’ingénierie de Wuhan utilisent massivement l’IA pour développer des nouvelles armes. Selon le South China Morning Post, l’équipe du professeur Zhang Xiao a mis au point le “plus petit pistolet à bobine du monde”. Ce prototype est doté d’un canon de 12 centimètres, de la taille d’un pistolet, qui contient trois bobines alimentées par une batterie générant un champ électromagnétique.

Grâce à ce champ électromagnétique, la balle tirée par le pistolet ne touche pas les parois lorsqu’elle traverse le canon. Les chercheurs ont constaté que l’énergie cinétique de la balle pouvait atteindre près de 150 joules, soit plus du double de l’énergie nécessaire pour tirer un coup fatal. La vitesse de la balle peut varier en fonction de facteurs tels que sa taille et son poids. Selon les scientifiques, l’un des principaux avantages de l’utilisation d’un pistolet à bobine est que, contrairement à un pistolet classique, il peut être réglé pour tirer des coups mortels ou non. Les chercheurs chinois affirment qu’il aurait été impossible d’atteindre ce niveau de performance sans utiliser l’IA dans le processus de conception.

Bien plus sophistiquées que les armes à feu classiques, les armes électromagnétiques sont aussi plus difficiles à concevoir. Par exemple, d’infimes différences dans la taille et la forme des bobines peuvent avoir un impact considérable sur les performances.

La batterie utilisée dans l’arme est un dispositif complexe avec de nombreux réglages qui peuvent également avoir un impact significatif sur l’efficacité de l’arme. Ces éléments, associés à d’autres détails tels que la conception de la balle et du canon, ont rendu le pistolet à bobine trop complexe pour que les logiciels d’armes traditionnels puissent le gérer. “Mais l’IA peut partir d’une conception imparfaite et apporter des améliorations continues en tirant les leçons des erreurs précédentes”, a confié le professeur Zhang Xiao.

La Chine développe des railguns

Les chercheurs de l’armée chinoise utilisent déjà l’IA pour développer des armes électromagnétiques à grande échelle, telles que les railguns, qui peuvent tirer des projectiles possédant une portée de plusieurs centaines de kilomètres. Selon le South China Morning Post, la marine chinoise a récemment construit une installation d’essai pour utiliser l’IA afin de développer des munitions intelligentes de type railgun capables de supporter une pression extrêmement élevée et des champs magnétiques intenses, ce qui les rend plus efficaces dans toute une série d’opérations.

En juillet, la marine américaine a suspendu un programme de railgun qui avait connu des difficultés techniques et progressé lentement au cours des 15 dernières années. Elle a finalement décidé de concentrer ses ressources sur le développement d’armes hypersoniques. De son côté, le Bureau des équipements de munitions du Département de l’armement naval à Pékin a récemment déclaré que la Chine s’en tiendrait à son programme de railguns.

« La portée des canons électromagnétiques à bord des navires peut atteindre 200 km . En d’autres termes, il est possible d’obtenir un appui-feu continu et des frappes sur appel à moins de 200 km de la côte », a indiqué une étude publiée la semaine dernière dans le Journal of Gun Launch and Control. C’est une arme qui pourrait donc être utilisée lors d’une potentielle invasion de Taïwan par la marine chinoise.

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Lire aussi le dossier IA dans la défense : Partie 1Partie 2

L’IA qui réalise des vidéos d’info en quinze secondes

La start-up Xinhua Zhiyun, née de l’association de deux géants chinois de l’information et de l’e-commerce – l’agence officielle Xinhua et Alibaba –, produit des séquences vidéo présentées par un avatar et générées automatiquement par des algorithmes de reconnaissance vocale et d’images, et de ciblage.

Des sujets d’information réalisés en quinze secondes par une intelligence artificielle

Ce scénario de science-fiction est une réalité quotidienne pour les Chinois, qui, comme partout ailleurs, sont de plus en plus friands d’actualités au format vidéo.

Grâce à l’association de deux piliers de l’économie chinoise, l’agence d’information officielle Xinhua et le géant du commerce électronique Alibaba, la start-up Xinhua Zhiyun, créée en 2017 à Hangzhou, dans l’est du pays, a “développé une solution pour les producteurs d’information du pays, un système automatisé alimenté par l’intelligence artificielle pour générer des clips vidéo d’actualités, appelé Media Brain”.

Cette association est d’autant plus “puissante”, selon le média économique japonais, que la plupart des producteurs d’information en Chine sont “invités à s’appuyer sur les contenus de Xinhua tandis qu’Alibaba est l’un des principaux développeurs et investisseurs dans l’IA”.

“Notre force, c’est de présenter l’information grâce à des procédés d’intelligence artificielle disruptifs”, vante Ye Jian, le directeur de la communication de Xinhua Zhiyun. Il s’applique à le démontrer au journaliste du Nikkei avec une vidéo de deux minutes tirée de l’application mobile de Xinhua, dont “la vedette est une présentatrice virtuelle, qui, sur fond d’infographies animées, de musique et photos, rend compte du nouveau.

Autre source : Une IA réalise des vidéos d’information en 15 secondes
Publié sur Konbini le 10 juin 2021 par Pierre Bazin

Des chercheurs développent un utérus artificiel géré par une IA

Cette « nounou » contrôlée par l’intelligence artificielle est décrite par les scientifiques dans un article publié le 1er décembre 2021 dans la revue Journal of Biomedical Enginnering.

Celui-ci nous apprend ainsi que cet utérus artificiel, appelé « appareil de culture d’embryon à long terme », est un système qui contient des fluides nutritifs dans lesquels sont placés des embryons de souris.

Pour le moment, les chercheurs se contentent (pour combien de temps encore ?) en effet d’expérimentations sur des embryons d’animaux car la loi internationale limite la recherche sur les embryons humains à 14 jours de développement. L’utérus autonome est donc surveillé par une Intelligence artificielle – la fameuse « nounou » – qui gère les différents éléments nutritifs, mais aussi les flux de dioxyde de carbone ou encore certains facteurs environnementaux.

NDLR : La Chine n’est pas vraiment soumise aux mêmes règles éthique que nous…

Dernier article trouvé sur ce sujet : Des utérus artificiels gérés par une IA Publié sur Les Numériques le 20 février 2022

Voir aussi les pages concernant l’IA et la santé.

L’IA utilisée pour concevoir des bases de données linguistiques

Article trouvé sur ActuIA.

Dans le cadre d’un vaste programme de protection des ressources linguistiques nationales, la Chine a lancé la seconde phase de son projet. Le pays a pour ambition de vouloir préserver tout ce qui peut exister en matière de dialectes et de langues des minorités ethniques. Les technologies liées à l’intelligence artificielle sont fortement mises à contribution. 

Sommaire :

  • La protection des ressources linguistiques
  • L’utilisation de l’intelligence artificielle

Article complet : l’intelligence artificielle utilisée pour concevoir des bases de données linguistiques

 

Une intelligence artificielle fait office de procureur au tribunal

Actuellement testée par le Parquet populaire de Shanghai Pudong, la machine est capable d’identifier huit délits courants tels que la fraude, les jeux d’argent et la conduite dangereuse…

Sources :

Suite en français de la dernière référence ci-dessus :

Le plan de la Chine pour injecter de l’intelligence artificielle à son système juridique

La Cour populaire suprême chinoise prévoit la mise en place d’un réseau d’intelligence artificielle d’ici 2025 pour soutenir et améliorer les services juridiques. Les décisions de justice resteront néanmoins du ressort des juges.

La Chine souhaite que son secteur judiciaire soit soutenu par une infrastructure d’intelligence artificielle qui devrait être mise en place d’ici 2025. La directive prise par la Cour populaire suprême chinoise vise à stimuler l’intégration de l’IA au travail judiciaire et à améliorer les services juridiques.

L’article complet : Le plan de la Chine pour injecter de l’intelligence artificielle à son système juridique
Publié sur ZDNet par Eileen Yu le 12 décembre 2022

 

Pékin : les habitants peuvent désormais réserver un taxi sans chauffeur

Article publié sur Capital le 2 mai 2022 par Claire Domenech

 

Pour la première fois en Chine, des clients vont pouvoir emprunter un taxi autonome, sans aucun chauffeur au volant. Un opérateur sera néanmoins sur le siège passager pour intervenir en cas de problème.

La société chinoise Baidu et la startup Pony.ai, spécialisée dans la conduite autonome, ont annoncé jeudi 28 avril 2022 avoir obtenu les premiers permis pour fournir au public des services de transport par robotaxi. La particularité de ses permis : pas d’obligation de conducteur. Ce mode de transport a été lancé à Pékin et permet aux passagers d’appeler des taxis en utilisant les applications respectives de chaque entreprise pendant la journée.

Pour l’instant, ces robotaxis ne peuvent circuler que dans des zones délimitées de 60 kilomètres. Un opérateur doit par ailleurs rester sur le siège passager pour prendre le relais en cas d’urgence. Encore en phase de test, ce service est pour l’heure proposé gratuitement

 

Lire aussi le dossier sur l’IA dans les transports : IA dans les transports

Des employés sous la surveillance de l’intelligence artificielle

Le magazine économique Caijing, installé à Pékin, a publié en janvier 2021 une enquête sur le recours à l’intelligence artificielle pour surveiller certains ouvriers chinois. Face au zèle implacable des algorithmes, l’amertume des salariés grandit.

Dans son enquête intitulée “Mon patron n’est pas un être humain”, le magazine économique Caijing expose des témoignages d’employés chinois désarmés et impuissants face à des systèmes d’intelligence artificielle (IA) installés par les entreprises qui les emploient. Comme Wu Hao, responsable de la chaîne de production d’une entreprise de fabrication d’équipements électroniques à Wuxi, dans l’est du pays.

L’article complet mais réservé aux abonnés  : Des employés sous la surveillance de l’intelligence artificielle
Publié sur Courrier International le 15 janvier 2021

Quelques articles divers

 

Une IA a cloné des cochons sans aucune intervention humaine

“Notre système basé sur l’IA peut calculer la contrainte qu’il doit appliquer à la cellule pour forcer le robot à intervenir aussi peu que possible pendant le processus de clonage, ce qui réduit les dégâts cellulaires provoqués par les mains humaines”, expliquent les chercheurs. Et les chiffres leur donnent raison. En moyenne, le taux de succès de ces TNSC tourne autour de 10%; ici, les chercheurs sont arrivés autour de 25%, ce qui représente une augmentation radicale.

D’après le South China Morning Post, les chercheurs sont en ce moment en train d’éditer un papier de recherche sur les détails techniques qui sera publié dans la revue Engineering. Il sera donc très intéressant de se plonger dedans pour découvrir les détails techniques de la procédure. Ils espèrent que leur technique permettra à la Chine, premier consommateur mondial de porc, d’avoir accès en permanence à des animaux d’excellente qualité sans dépendre des importations.

Publié sur JDG le 8 juin 2022 par Antoine Gautherie

Shanghai dépense des milliards de dollars dans la reconnaissance faciale pour contrôler la population

Shanghai a débloqué une enveloppe de 7 milliards de dollars pour s’équiper en « sentinelle numérique » qui mêle reconnaissance faciale et IA pour pister les personnes atteintes de Covid-19. Deux millions d’appareils seront installés dans les lieux publics.

Publié sur Futura Tech le 8 juin 2022 par Fabrice Auclert

La surveillance sans limite : comment les autorités chinoises veulent prédire les comportements des citoyens avec l’intelligence artificielle

Une longue et effrayante enquête du New York Times révèle l’étendue des moyens mis en œuvre par la police chinoise pour tenter de deviner des comportements estimés à risque.

Ou s’arrêtera la surveillance des citoyens chinois ? Dans un passionnant article publié ce week-end, le New York Times lève le voile sur un pan encore méconnu de l’appareil orwellien de contrôle des populations par les autorités de l’Empire du milieu.

Épiés par le biais de leur smartphone, par leurs habitudes d’achats, mais aussi par un vaste réseau de caméras de vidéosurveillance, les Chinois sont à la merci d’une « police des données » qui enregistre tous leurs faits et gestes.

Comment les autorités chinoises veulent prédire les comportements des citoyens avec l’intelligence artificielle
Publié sur 01Net le 27 juin 2022

Source : https://www.nytimes.com/2022/06/25/technology/china-surveillance-police.html

 

La Chine teste des stylos dopés à l’intelligence artificielle pour mieux surveiller ses étudiants

L’intelligence artificielle peut aussi servir à vérifier si vos enfants ont fait leurs devoirs. Cette utilisation inquiétante de la technologie est une réalité dans certaines écoles chinoises où des stylos intelligents surveillent les élèves.

Sources :

 

Voitures intelligentes : la Chine impose une licence pour cartographier les routes

Désormais, tous les constructeurs ou développeurs de logiciels de conduite autonome doivent obtenir une licence afin de pouvoir obtenir des données visuelles grâce à leurs véhicules.

Source : Voitures intelligentes : la Chine impose une licence pour cartographier les routes
Publié sur Siècle Digital le 5 septembre 2022 par Mathilde Rochefort

 

Le nouveau Sky Train chinois flotte grâce à des aimants et à l’IA

Selon un article du South China Morning Post, la Chine a lancé ce mois-ci son « Red Rail », la première ligne à sustentation magnétique au monde. Le « train du ciel » Maglev peut rester à flot grâce à des aimants permanents, même en l’absence d’alimentation électrique.

Source : Le nouveau Sky Train chinois flotte grâce à des aimants et à l’IA
Publié sur ZDNet le 3 septembre 2022 par Sabrina Ortiz
Passez aussi lire notre dossier sur les transports

ByteDance continue à développer des outils d’intelligence artificielle générative

ByteDance, le géant chinois des réseaux sociaux, s’implique plus que jamais dans le domaine de l’intelligence artificielle générative. La maison mère de TikTok travaille sur une plateforme qui aiderait ses utilisateurs à développer des outils d’IA à l’aide de grands modèles de langage (LLM), mais aussi sur un générateur d’images comparable à Midjourney ou DALL-E 3.

Source : ByteDance continue à développer des outils d’intelligence artificielle générative
Publié sur Siècle Digital par Zacharie Tazrout le 5 décembre 2023

 

Beijing approves driverless taxi permits for Baidu and Pony.ai

Pékin autorise les taxis sans conducteur de Baidu et Pony.ai

 

Pékin ouvre la voie aux robotsaxis sans conducteur. La capitale chinoise a accordé des permis à la startup automobile Pony.ai et au géant chinois de l’internet Baidu pour offrir des services de voitures sans chauffeur au grand public, ont annoncé les deux entreprises aujourd’hui. Les deux opérations commenceront à petite échelle – la flotte de Baidu sera composée de 10 voitures et Pony.ai de quatre voitures, rapporte CNBC. À terme, les deux entreprises prévoient d’étendre leurs activités dans la ville.

Le gouvernement de Pékin exige qu’un membre du personnel soit présent à bord de chaque véhicule sans conducteur pour s’assurer que tout se passe bien. Mais l’employé n’est pas tenu d’être à la place du conducteur. Les deux entreprises avaient déjà testé des taxis sans chauffeur à Pékin et dans d’autres grandes villes de Chine, mais elles étaient tenues d’avoir des conducteurs de sécurité derrière le volant.

Ces autorisations constituent un grand pas en avant pour le secteur des taxis sans chauffeur à Pékin, qui s’est fixé pour objectif que 70 % des nouvelles voitures vendues en 2030 soient équipées d’une technologie de conduite autonome de niveau 2 au minimum.

Un avantage supplémentaire pour les habitants de Pékin est que les courses de voitures sans conducteur seront gratuites, du moins pour le moment. Les entreprises attendent toujours l’autorisation du gouvernement pour faire payer ce service. D’ici là, les conducteurs potentiels peuvent appeler un véhicule via l’application PonyPilot+ de Pony.ai ou l’application Apollo Go de Baidu. Il y a toutefois un bémol. Les trajets sont actuellement limités à une zone de 23,1 miles carrés à Yizhuang, une banlieue de Pékin. Il n’y a pas non plus de service de ramassage à domicile. Les conducteurs devront choisir parmi un certain nombre de lieux publics de prise en charge et de dépose, notamment des stations de métro, des parcs et des stades.

Pony.ai s’est heurtée à un certain nombre de difficultés lors des essais de sa technologie de conduite autonome aux États-Unis. L’année dernière, la Californie a suspendu le permis d’essai de l’entreprise chinoise après qu’une collision due à une défaillance du logiciel AV de Pony.ai ait été signalée. L’accident n’a fait aucun blessé et aucun autre véhicule n’a été impliqué. Le California Department of Motor Vehicles a lancé un rappel de tous les véhicules impliqués dans l’accident, auquel Pony.ai s’est conformé.

Beijing is paving the way for driverless robotaxis. China’s capital city granted permits to auto startup Pony.ai and Chinese internet giant Baidu to offer self-driving car services to the general public, both companies announced today. Both operations will start out small — Baidu’s fleet will consist of 10 cars and Pony.ai will run four cars, reported CNBC. Eventually both companies plan to expand operations in the city.

The Beijing government is requiring a staff member to be onboard each driverless vehicle to make sure things go smoothly. But the employee isn’t required to be in the driver’s seat. Both firms had already been testing driverless taxis in Beijing and other major cities in China, but were required to have safety drivers behind the wheel.

The permits are a big step forward for the driverless taxi industry in Beijing, which set a goal for 70 percent of new cars sold in 2030 to have at least Level 2 self-driving technology installed.

An added perk for Beijing residents is that driverless car rides will be free, at least for now. The companies are still awaiting approval from the government to charge for the service. Until then, prospective riders can hail a ride through either Pony.ai’s PonyPilot+ app or Baidu’s Apollo Go app. There’s one caveat, though. Rides are currently restricted to a 23.1 square mile area in Yizhuang, a suburb of Beijing. There’s also no door-to-door pick-up service. Riders will instead be asked to choose from a number of public pick-up and drop-off locations, including subway stations, parks and stadiums.

Pony.ai ran into a number of challenges while testing its self-driving technology in the US. California suspended the Chinese company’s testing permit last year after a reported collision due to a glitch in Pony.ai’s AV software. No people were harmed in the crash and no other vehicles were involved. The California Department of Motor Vehicles issued a recall of all vehicles involved in the crash, which Pony.ai has complied with.

Source retenue : Beijing approves driverless taxi permits for Baidu and Pony.ai
Publié sur Engaget le 28 avril 2022

Une IA évalue la loyauté des membres du Parti

Des chercheurs chinois affirment avoir mis au point une intelligence artificielle capable, selon eux, de lire dans l’esprit des membres du Parti communiste et de les rendre plus réceptifs à «l’éducation de la pensée».

Selon le quotidien britannique The Times, l’Institut des Sciences à Hefei a déclaré que le système de reconnaissance faciale pouvait déchiffrer les expressions du visage et les ondes cérébrales pour analyser le degré d’attention d’un membre à la «pensée politique» – afin de «renforcer sa confiance et sa détermination à être reconnaissant envers le parti, à écouter le parti et à suivre le parti».

Le gouvernement chinois l’a déjà expérimenté sur les Ouïghours dans des stations de police du Xinjiang pour détecter leurs émotions (la terreur?) ou encore dans un lycée de la ville de Hangzhou pour évaluer l’attention des élèves en classe.

Pour Hung Ching-fu, professeur de sciences politiques à l’université nationale Cheng Kung, dont les propos ont été recueillis par la station de radio américaine VOA, le parti communiste abuse des avancées technologiques pour servir ses propres intérêts politiques: «La Chine est passée de la reconnaissance faciale pour identifier des individus à une intelligence artificielle qui tente maintenant de lire dans leurs pensées».

Le risque d’une IA-tocratie

Selon une étude réalisée par des professeurs de MIT, London School of Economics Stanford et Harvard, l’innovation dans les technologies de l’IA est encouragée en Chine pour développer une autocratie moderne – une soi-disant IA-tocratie – qui pourrait être exportée hors du pays et venir en aide à d’autres gouvernements répressifs.

Mais y a-t-il vraiment quelque chose à craindre?

Les modèles d’IA capable de reconnaître les expressions faciales soulèvent de nombreuses questions et sont qualifiés de pseudo-science par un grand nombre d’experts. Souvenez-vous de l’annonce sur un algorithme capable de déceler l’orientation sexuelle d’une personne d’après ses expressions. Et celle qui suggérait qu’un prénom pouvait se deviner d’après les traits d’un visage.

Malgré un scepticisme ambiant, les annonces sur leur efficacité se multiplient aux Etats-Unis et en Chine – revendiquant des taux de réussite allant jusqu’à 72,4%. Il faut dire que le marché est juteux. Un secteur évalué à plusieurs milliards de dollars, la reconnaissance des émotions se déploie dans une multitude de domaines: de l’évaluation des candidats à l’emploi, aux études marketing, aux contrôles de sécurité dans les aéroports.

Le futuriste Tristan Green dans le journal The Next Web, n’y croit toujours pas: «Vous ne pouvez pas apprendre à une IA à identifier la sexualité, la politique, la religion, les émotions ou toute autre qualité non intrinsèque d’un être humain à partir de son visage. Par contre ce que vous pouvez faire, c’est un tour de passe-passe avec un algorithme prédictif dans l’espoir d’exploiter l’ignorance humaine».

Regarder aussi le reportage diffusé sur BFM Business le mercredi 6 juillet 2022 :
Une intelligence artificielle pour s’assurer de la loyauté des membres du parti communiste chinois

IA la position délicate de Microsoft en Chine

L’entreprise américaine Microsoft a beaucoup fait avancer l’IA en Chine, par exemple la reconnaissance vocale ou encore le traitement du langage naturel et des images. Certains collaborateurs de Microsoft Research Asia ont ensuite participé à la création et à la croissance de grandes entreprises technologiques chinoises comme Alibaba, Baidu et Tencent.

Depuis maintenant plus de 15 années, Microsoft s’efforce de construire un écosystème d’intelligence artificielle puissant en Chine. Cette course à l’IA renforce la crainte de voir les États-Unis perdre leur domination sur la scène mondiale, et met Microsoft dans une position délicate.

Quelle doit-être position de Microsoft dans la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ?

Aujourd’hui, l’idée même qu’une entreprise américaine s’associe à des projets technologiques en Chine attire l’attention des législateurs américains. Selon une enquête menée par Protocol, Microsoft pourrait être contraint de prendre des décisions difficiles concernant l’écosystème d’IA qu’il a aidé à développer dans ce pays.

Le premier laboratoire d’intelligence artificielle de Microsoft implanté à Beijing remonte à 1998. Microsoft ouvrait clairement la voie à de nouvelles collaborations commerciales entre les États-Unis et la Chine. Une époque où le président Bill Clinton faisait pression pour resserrer les liens commerciaux avec le pays, et où l’IA était surtout une chimère de science-fiction. Aujourd’hui, Microsoft Research Asia, (ou MSRA), est connu comme l’un des centres de recherche sur l’IA les plus influents au monde.

6 000 ingénieurs chinois travaillent pour MRSA

Comme vu en introduction, Microsoft Research Asia a par exemple fait progresser la reconnaissance vocale, le traitement du langage naturel et des images, ainsi que d’autres travaux essentiels. Certains collaborateurs de MSRA ont ensuite participé à la création et à la croissance d’autres entreprises technologiques chinoises. C’est le cas pour Alibaba, Baidu et Tencent.

A ce jour, la plus grande star de MSRA est peut-être Kai-Fu Lee. Il a dirigé Google en Chine en 2005. Aujourd’hui, il est l’un des investisseurs principaux dans les entreprises d’IA en Chine et un évangéliste des progrès de l’IA dans le pays. Selon Paul Triolo, VP en charge de la Chine chez Albright Stonebridge Group, « on peut affirmer que Microsoft Research Asia a été le capital d’amorçage à partir duquel de nombreuses entreprises et chercheurs chinois en IA et le secteur se sont réellement développés ».

En 2022, 6 000 scientifiques et ingénieurs travaillent pour Microsoft à Pékin, Shanghai, Shenzhen et Suzhou, ainsi qu’à Taïwan et au Japon. Aujourd’hui, la position de Microsoft en Chine n’est plus perçue d’un très bon œil par le gouvernement américain. Cependant, les liens avec le gouvernement local et les universités chinoises sont forts et ne peuvent pas être dénoués aussi facilement.

Qu’en pensent les États-Unis ?

Les autorités américaines chargées de la sécurité nationale et du renseignement citent souvent le risque de vol de la propriété intellectuelle parmi les principales préoccupations à l’origine de l’attention portée par les États-Unis à l’IA chinoise. Le géant américain semble néanmoins suivre les directives de son pays.

En effet, lorsque le chinois DJI a été placé sur liste noire par les USA, Microsoft a mis fin à son partenariat avec l’entreprise Il a également été dit que Microsoft avait cessé de recruter dans certaines universités chinoises trop liées aux pouvoir chinois.

Compte tenu de l’influence et de la position du géant américain en Chine, il est possible que le gouvernement américain fasse pression sur Microsoft pour qu’il mette un terme à certains partenariats ou que l’entreprise ne poursuivre pas certains types de recherche en IA.

Microsoft pourrait devoir déplacer des chercheurs en IA de Chine vers son siège de Redmond, afin de former une sorte « d’équipe extérieure ». Cela entraînerait forcément des conséquences négatives sur l’influence de Microsoft en Chine.

Source : Microsoft helped build AI in China. Chinese AI helped build Microsoft.
Publié sur Protocol le 2 novembre 2022

China’s Race for AI Supremacy

Une vidéo de Bloomberg Quicktake :

Deepfake : la Chine tente de réglementer avec fermeté le secteur

Article trouvé sur Les numériques.

Les autorités chinoises essayent de réguler l’utilisation de la technologie deepfake dans le pays. De nouvelles règles entreront en application le 10 janvier 2023.

Réguler pour mieux contrôler ? La China’s Cyberspace Administration, le régulateur chinois de l’Internet, s’inquiète de l’utilisation croissante de la technologie deepfake pour propager de fausses informations. Dans un communiqué relayé par The Register, le gouvernement chinois précise le cadre d’application des nouvelles règles.

Un règlement plus politique que technologique

Le règlement en la matière entrera en vigueur le 10 janvier 2023. Ce dernier vise à “promouvoir les valeurs fondamentales socialistes, à sauvegarder la sécurité nationale et les intérêts publics sociaux et à protéger les droits et intérêts légitimes des citoyens, des personnes morales et d’autres organisations”. Un vaste programme qui s’inscrit dans l’utilisation en hausse ces dernières années des deepfakes pour relayer des photographies, vidéos ou sons modifiés. Pour rappel, les contenus du genre sont générés à partir de données compilées par une intelligence artificielle. Le système peut alors reproduire quasi parfaitement la voix ou le visage d’une personne et lui faire prononcer n’importe quelle phrase.

 

L’article complet : Deepfake : la Chine tente de réglementer avec fermeté le secteur
Publié sur Les Numériques par Benjamin Polge le 12 décembre 2022

Autre sources :

Vous pouvez aussi consulter notre dossier sur ce sujet : Les Deep Fakes

Baidu lance ERNIE, concurrent chinois de ChatGPT et Bard

Les moteurs de recherche ont-ils trouvé leur nouvel Eldorado ? Après Microsoft, Baidu, l’équivalent de Google en Chine, travaillerait sur un service d’intelligence artificielle similaire à ChatGPT d’Open AI. Selon des sources de Bloomberg, le moteur de recherche chinois prévoit de lancer son application d’ici mars.

Baidu Inc. is planning to roll out an artificial intelligence chatbot service similar to OpenAI’s ChatGPT, according to a person familiar with the matter, potentially China’s most prominent entry in a race touched off by the tech phenomenon.

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China’s largest search engine company plans to debut a ChatGPT-style application in March, initially embedding it into its main search services, said the person, asking to remain unidentified discussing private information. The tool, whose name hasn’t been decided, will allow users to get conversation-style search results much like OpenAI’s popular platform.

Baidu prévoit de déployer un service de chatbot d’intelligence artificielle similaire au ChatGPT d’OpenAI, selon une personne connaissant bien le sujet, ce qui pourrait constituer l’entrée la plus importante de la Chine dans une course déclenchée par le phénomène technologique.

La plus grande société de moteurs de recherche de Chine prévoit de lancer une application de type ChatGPT en mars, en l’intégrant dans un premier temps à ses principaux services de recherche, a déclaré la personne, qui a demandé à ne pas être identifiée pour des raisons de confidentialité. L’outil, dont le nom n’a pas encore été choisi, permettra aux utilisateurs d’obtenir des résultats de recherche de type conversationnel, à l’instar de la plateforme populaire d’OpenAI.

Article complet : Chinese Search Giant Baidu to Launch ChatGPT-Style Bot

« Ernie Bot » est accessible à tous, mais reste soumis à la censure chinoise

Une version grand public du robot conversationnel de Baidu, utilisant l’intelligence artificielle, est disponible depuis ce jeudi 31 août. Le géant chinois de l’internet Baidu a lancé son robot conversationnel Ernie Bot, accessible à tous depuis ce jeudi 31 août. Il s’agit d’une étape majeure dans la volonté de la Chine d’être d’ici 2030 un leader mondial de l’intelligence artificielle.

Cette technologie, qui suscite l’enthousiasme mondial depuis des mois, se heurte chez le géant asiatique à la volonté des autorités de contrôler l’information en ligne, et Baidu a dû solliciter leur autorisation avant la mise sur le marché.

Le logiciel, téléchargeable dans les boutiques d’application et sur le site officiel du groupe, vise principalement le marché chinois dans l’immédiat. Il fonctionne principalement en mandarin mais comprend aussi les questions en anglais.

 

Baidu assure que son grand modèle de langage fait aussi bien que GPT-4

Le moteur de recherche chinois indique que son robot conversationnel Ernie Bot compte plus de 45 millions d’utilisateurs.

 

Et voici la quatrième version d’Ernie

la quatrième version de son grand modèle de langage Ernie, Robin Li n’a pas eu peur des comparaisons. “Ernie n’est inférieur en aucun point à GPT-4”, la dernière évolution du modèle sous-jacent de ChatGPT, a assuré le patron de Baidu lors d’une conférence organisée à Pékin.

Ernie, qui alimente notamment le chatbot Ernie Bot, “a enregistré une série de mises à jour importantes dans ses capacités de compréhension, de génération, de raisonnement et de mémorisation”, a-t-il poursuivi, selon des propos rapportés par le South China Morning Post.

Déjà 45 millions d’utilisateurs

Selon Baidu, Ernie Bot compte plus de 45 millions d’utilisateurs, soit environ quatre fois moins que ChatGPT. Son grand modèle de langage a aussi été intégré à divers produits maison, comme son moteur de recherche en ligne (le cœur de métier historique de Baidu) ou ses cartes.

La société fait partie des groupes chinois les plus avancés dans le domaine de l’intelligence artificielle générative, qui doit lui permettre de dégager de nouveaux relais de croissance. Comme les autres modèles du pays, Ernie est soumis à la censure de Pékin. Cela se traduit notamment par le refus de répondre à certaines questions.

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