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Quantum & IA

LVMH s’associe à Google Cloud dans l’innovation et l’intelligence artificielle

Le numéro un mondial du luxe LMVH et Google Cloud, ont annoncé le 16 juin 2021 avoir noué un partenariat stratégique devant permettre d’accélérer l’innovation et de développer l’intelligence artificielle à partir du cloud.

« Les deux acteurs, reconnus sur leurs marchés respectifs, vont conjuguer leurs atouts, et notamment leur créativité, leur soif d’innovation et leur expertise technologique pour permettre aux maisons du groupe LVMH de créer une expérience client renouvelée et plus personnalisée, et accompagner ainsi leur croissance à long terme », ont indiqué les deux groupes dans un communiqué.

Cette collaboration doit amener LVMH à développer de nouvelles solutions s’appuyant sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (« machine learning »), qui permettront notamment « d’améliorer considérablement les opérations sur les questions de prévision de la demande et d’optimisation des stocks ».

LVMH bénéficiera par ailleurs du soutien de Google Cloud pour développer « sa culture de la data (données, NDLR) et de l’innovation, à travers des programmes de formation et de certification dédiés pour les équipes des maisons ». Le groupe s’appuiera également sur Google Cloud pour moderniser une partie de son infrastructure informatique.

Sur ce sujet : Pourquoi LVMH s’associe-t-il avec Google sur le cloud ?
Publié sur Europe1 le 17 juin 2021 par Clément Lesaffre

Atos et OVHcloud unissent leurs forces dans l’informatique quantique

L’émulateur quantique d’Atos va être propulsé dans le cloud d’OVHcloud dans le cadre d’un partenariat entre les deux groupes. Une manière de se distinguer des géants américains et asiatiques, qui font la course en tête dans l’informatique quantique.

Les leaders technologiques français mutualisent leurs capacités pour ne pas rater la révolution de l’informatique quantique.

Dans ce cadre, les sociétés tricolores Atos et OVHcloud ont annoncé avoir conclu un partenariat visant à intégrer l’émulateur quantique du premier dans le cloud du second. L’objectif consiste à élargir l’écosystème d’acteurs travaillant sur les technologies quantiques, en s’adressant aux laboratoires de recherche, aux grandes écoles, aux universités, aux start-up ou encore aux grands groupes. Les modalités financières de ce partenariat n’ont pas été dévoilées.

La QLM (Quantum Learning Machine) d’Atos repose sur le serveur SMP du supercalculateur BullSequana X800. Grâce à la puissance de ce dernier, les utilisateurs de l’émulateur quantique d’Atos dans le cloud pourront émuler des circuits jusqu’à 38 qubits en double précision et résoudre des problèmes de recuit quantique (quantum annealing) jusqu’à 5000 qubits.

« La révolution quantique et le déploiement des premiers cas d’usage ne pourra se faire sans le cloud, qui garantit un mode de consommation et une liberté d’usage à même de fédérer des communautés expertes », estime Thierry Souche, CTO d’OVHcloud. « Nous sommes convaincus que l’avenir du calcul haute performance réside dans l’hybridation de nos technologies, entre le calcul traditionnel et l’intégration de coprocesseurs, d’accélérateurs, de briques quantiques et du cloud », complète Emmanuel Le Roux, responsable du calcul haute performance, de l’intelligence artificielle et du quantique chez Atos.

Source : Atos et OVHcloud unissent leurs forces dans l’informatique quantique
Publié sur Les Numériques le 9 Juin 2022 par Maxence Fabrion

Crédit Mutuel va explorer les applications du quantique

Le groupe bancaire, partenaire de longue date d’IBM, va collaborer avec la multinationale américaine afin de réfléchir aux cas d’usage de l’informatique quantique dans le domaine des services financiers.

Crédit Mutuel, partenaire historique d’IBM, se lance dans l’exploration des applications de l’informatique quantique. Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF), la structure qui regroupe notamment les fédérations de la banque mutualiste (hors Arkéa), le CIC, ainsi que la filiale informatique du groupe Euro Information et les Assurances du Crédit Mutuel, annonce qu’elle va étudier les cas d’usage dans la banque et l’assurance, et élaborer un prototype dans le domaine des services financiers.

C’est Euro Information, gestionnaire des systèmes d’information du groupe, qui pilotera le projet en partenariat avec IBM. Ce dernier comprend un volet formation des équipes de CMAF à la suite logicielle de développement open source d’IBM Qiskit.

Un ordinateur quantique chez Crédit Mutuel ?

« Nous avons fait un pari gagnant avec l’intelligence artificielle il y a six ans, et nous sommes aujourd’hui convaincus que, alors que la technologie est émergente, c’est le moment de commencer notre aventure quantique avec IBM, afin que nos clients et nos collaborateurs soient les premiers en France à bénéficier du quantique. Nous sommes persuadés qu’il va grandement améliorer la qualité de service à nos clients et sociétaires », déclarent Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, et Frantz Rublé, président d’Euro-Information, dans un communiqué.

Le groupe bancaire cherche à identifier les tâches pour lesquelles l’informatique quantique pourrait présenter un avantage technique ou financier. Euro Information entend par ailleurs examiner les modalités d’hébergement d’un ordinateur quantique dans ses datacenters en France.

Crédit Mutuel devient ainsi la première entreprise privée à collaborer avec IBM en France au sein de son Quantum Network, qui réunit 210 partenaires (grandes entreprises, start-up, universités et laboratoires de recherche), dont Goldman Sachs.

Avec l’ESA, Thales veut développer l’Internet quantique via satellite

La société conjointe sera à la tête du consortium monté pour le projet TeQuantS.

Thales Alenia Space, une entreprise conjointe entre le français Thales et l’italien Leonardo, spécialisée dans l’aérospatiale, a annoncé, le 23 janvier, la signature d’un contrat avec l’Agence spatiale européenne (ESA) pour la gestion du projet TeQuantS. Ce dernier a pour objectif « de développer les technologies de communications quantiques entre l’espace et la Terre ». Cet accord s’inscrit dans le cadre de la composante 4.0 Core Competitiveness du programme ARTES de l’ESA, destinée au développement, à la vérification et à la démonstration de technologies et produits pour le marché des télécommunications par satellite. Il est également soutenu par le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale autrichienne.

Repousser les limites du quantique grâce à des satellites

Créer les dispositifs nécessaires « aux applications de cybersécurité et au développement du futur réseau Internet quantique ». Voilà le dessein ambitieux du projet TeQuantS. D’après le communiqué de la société, « ces technologies permettront à Thales Alenia Space et ses partenaires de réaliser des satellites et station sol optiques d’ici fin 2026 » et « contribueront à démontrer les performances des liens de communications quantiques longue distance par satellite ». Aujourd’hui, les fibres optiques terrestres ne peuvent transmettre directement une information quantique qu’à environ 150 kilomètres. D’après Thales Alenia Space, la meilleure option pour repousser les limites de la transmission est de passer par l’utilisation de satellites.

À l’occasion, un consortium a été formé pour apporter à Thales Alenia Space toute l’expertise nécessaire pour le bon déroulement du projet. Celui-ci est composé d’un grand groupe (Airbus Defence and Space), de sept PME et start-up (ALPAO, AUREA Technology, BERTIN Technologies, MIRATLAS, OGS Technologies, QTlabs et SIGMAWORKS), et de deux laboratoires (le LIP6 – Sorbonne Université et l’INPHYNI – Université Côte d’Azur/CNRS).

Marc-Henri Serre, vice-président exécutif des activités Télécommunications de Thales Alenia Space, indique « être ravi de collaborer avec nos partenaires pour développer les technologies quantiques qui démontreront la capacité de créer un lien de communications quantiques longue distance par satellite avec un objectif opérationnel, et qui contribueront à la souveraineté européenne dans ce domaine ». Il ajoute qu’il s’agit d’un « projet unique qui adresse à la fois les futurs enjeux de cybersécurité et de réseau Internet quantique ».

De lourds enjeux de cybersécurité

Pour Thales Alenia Space, le projet TeQuantS répond à deux enjeux principaux. Tout d’abord, « au besoin de faire communiquer entre eux les futurs ordinateurs quantiques et senseurs quantiques pour atteindre leur promesse de gains de performance exponentiels ». Mais surtout, il est la réponse à des risques importants de cybersécurité.

À travers TeQuantS, le consortium cherche « à générer des clés cryptographiques sécurisées ». Pour y parvenir, il prévoit d’utiliser les propriétés quantiques de la lumière. Selon eux, « ce service répondra aux menaces de l’informatique quantique qui tend à pouvoir déchiffrer les moyens cryptographiques actuellement utilisés ». Une crainte confirmée par les dernières découvertes d’un groupe de chercheurs chinois qui ont affirmé, début janvier, être parvenus à décoder le chiffrement RSA, l’algorithme de cryptographie le plus utilisé en ligne.

J’avoue que j’ai recopié in extenso l’article suivant : Avec l’ESA, Thales veut développer l’Internet quantique via satellite
Publié sur Siècle Digital par Antoine Messina le 23 janvier 2023

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