Atos a dévoilé, le 4 décembre 2020, une nouvelle unité de mesure de la performance des calculateurs quantiques : le Q-score. Vouée à quantifier « les capacités d’un calculateur à résoudre un problème concret », selon son directeur général, elle sera disponible en open source.
Atos se pose en arbitre dans la course au meilleur calculateur quantique. Le 4 décembre 2020, le géant français du numérique a dévoilé le Q-score, nouvelle unité de mesure de la performance des systèmes de calcul quantique. Présentée lors d’une conférence de presse comme la « première métrique universelle capable de mesurer les performances de n’importe quel processeur quantique » par Elie Girard, directeur général de l’entreprise de services du numérique (ESN), l’unité de mesure est vouée à quantifier « les capacités d’un calculateur à résoudre un problème concret », a-t-il précisé.
L’informatique quantique accélère le traitement des problèmes complexes, avec des délais de résolution se comptant en secondes, là où l’informatique classique pouvait prendre potentiellement plusieurs années. Pour que l’informatique quantique tienne toutes ses promesses, il est essentiel que l’industrie parvienne à un consensus afin de définir une métrique objective, fiable et ouverte, permettant de comparer sur un pied d’égalité tous les processeurs quantiques programmables.
Le Q-score, la nouvelle unité de mesure de performance quantique, a été définie par l’Atos Quantum Advisory Board, un comité international regroupant des experts, mathématiciens et physiciens faisant autorité dans leurs domaines respectifs. Cette métrique vient d’être dévoilée le 04 décembre 2020.