Attaquons le troisième partie de l’IA et les arts

 

Nebsh et son intelligence artificielle produisent des clips de toute beauté

Ndrl : je voulais produire un article sur ce sujet, mais je viens de trouver celui-ci :

Nebsh est un artiste visuel qui grimpe dans le petit milieu du clip vidéo. Il a mis au point une intelligence artificielle reproduisant des éléments des textes des chansons, et le résultat est bluffant.

L’IA au service de l’illustration des chansons

Mais plutôt que de tenter d’imiter l’humain à la perfection, l’intelligence artificielle peut servir à enrichir une création. L’artiste Nebsh met justement à profit les capacités de l’IA pour créer des clips en se basant sur les paroles des chansons. Ajoutez à cela un effet de succession rapide des images dessinées semi-réalistes, et on obtient des visuels de toute beauté.

Nebsh a plusieurs créations à son actif, comme cette illustration bluffante de « OK Super » d’Oreslan visible sur TikTok, où on aperçoit d’ailleurs le chanteur parfaitement modélisé. Il a également travaillé sur une création basée sur le titre « Ça va beaucoup trop vite » de Bigflo et Oli. Mais son dernier tour de force est le clip, officiel cette fois, réalisé pour le compte DJ Pone.

La vidéo illustre le morceau « Paradis » de l’artiste.

Quelques articles complétement en vrac…

Voici quelques articles liés à ce chapitre :

  • Qu’est-ce Loab, ce visage inquiétant créé par une IA ?
    Y a-t-il des fantômes dans nos ordinateurs ? Bien sûr que non, mais un récent thread Twitter viral pourrait faire croire que quelque chose de sinistre se cache derrière notre écran et n’attend que d’être libéré. Le 6 septembre 2022, Internet a découvert « Loab », une « femme » apparemment générée par une intelligence artificielle (IA). « premier cryptique de l’espace latent », « effrayante », « démon », « icône homosexuelle », les qualificatifs n’ont pas tardé pour tenter de cerner ce phénomène. Tout ceci mérite des éclaircissements.
    Publié sur CNet le 9 septembre 2022
  • Un algorithme peut-il écrire un best-seller ?
    On aurait dû s’en douter. Il y a toujours quelque chose de suspect dans le fait de publier un livre sur les « recettes du best-seller » ou sur « comment écrire un script que tout Hollywood va s’arracher ».
    Pourquoi diable l’auteur prodiguerait-il des conseils qu’il ferait mieux de garder pour lui ?
    Malgré cela, nous n’avons pu nous empêcher de faire l’acquisition de The Bestseller Code — Anatomy of the Blockbuster Novel (St. Martin’s Press, 2016). Comme nous n’avions pas résisté, enfant, à acheter cette fameuse paire de « lunettes à rayons X » qui nous promettait de voir à travers les vêtements des femmes, avec le fol espoir que cela pourrait quand même marcher.
    Tribune publiée sur Usbeck & Rica le 8 décembre 2022
  • À l’aise, une intelligence artificielle génère des cartoons absurdes du New Yorker
    Le programme Neural Yorker crée des cartoons sur le modèle des célèbres dessins satiriques du New Yorker
    Publié sur Konbini par Lise Lanot le 31 août 2021
  • La Ronde de nuit de Rembrandt reconstituée grâce à l’intelligence artificielle
    Pour la première fois depuis 300 ans, La Ronde de nuit de Rembrandt est présentée dans ses dimensions originelles au Rijksmuseum d’Amsterdam. Découpée en 1715 lors de son déménagement à l’Hôtel de ville d’Amsterdam pour passer une porte, la toile a été reconstituée par l’équipe du musée dans le cadre de l’opération Ronde de nuit.
    Publié sur Connaissance des Arts par Agathe Hakoun le 26 juin 2021
  • Intelligence artificielle : art ou artifice ?
    L’intelligence artificielle est une technique computationnelle, même si nous la considérons déjà comme davantage que ce qu’elle est.
    Publié sur Usbek & Rica le 1er février 2017
  • Cette troupe de théâtre joue une pièce rédigée par une IA
    Une IA peut-elle parvenir à rédiger une pièce de théâtre qui tienne la route ? C’est tout l’enjeu de cette expérience artistique originale qui vient d’être menée au théâtre Young Vic à Londres. Ce nouveau spectacle intitulé AI a consisté en une collaboration entre l’homme et la machine.
    Publié sur Presse Citron par Jean-Yves Alric le 31 août 2021
  • L’identité du peintre d’un tableau de la Renaissance révélée par une intelligence artificielle un demi siècle plus tard
    Voilà plus d’un demi siècle que ce tableau de la Renaissance demeure anonyme. Ou, du moins, que les experts ne parviennent pas identifier son auteur. C’était sans compter les prouesses d’une intelligence artificielle qui semble avoir retrouvé l’identité de l’artiste l’ayant peint.
    Publié sur GEO par Robin Servais le 23/05/2023

Cette bande dessinée a été créée par une intelligence artificielle

The Bestiary Chronicles est une fable moderne sur l’essor de l’intelligence artificielle et la rapidité fulgurante de son évolution.

 

Extrait de l’article : Cette bande dessinée a été créée par une intelligence artificielle

L’IA progresse très rapidement

Dans The Bestiary Chronicles, les humains dessinés par l’IA sont réalistes et les monstres ressemblent aux rejetons de Godzilla et ne peuvent être pris pour autre chose que des bêtes enragées. « Nous assistons à l’émergence d’un outil de visualisation totalement nouveau qui va radicalement changer le processus de narration dans l’industrie de la bande dessinée et du divertissement en général », a déclaré Steve Coulson, auteur de la trilogie et directeur créatif de Campfire, qui a créé des expériences immersives pour les fans de séries telles que Ted Lasso, Westworld et Watchmen. Ses fondateurs ont imaginé le projet Blair Witch.

Les créateurs menacés par l’IA ?

« La technologie est en train de changer notre monde, l’intelligence artificielle étant à la fois une nouvelle frontière de possibilités mais aussi un développement chargé d’inquiétude », estime Thomas P. Campbell, directeur et PDG des musées des beaux-arts de San Francisco.

Article original complet : Cette bande dessinée a été créée par une intelligence artificielle
Publié sur CNet par Par Marc Zaffagni le 15 novembre 2022

Les couvertures de livres générées par des algorithmes sont-elles le futur de l’édition?

Un Excellent article trouvé sur Slate (Extraits) :

Auteur de fantasy et de science-fiction à succès, Christopher Paolini ne pensait sans doute pas que son dernier livre ferait parler de lui en raison de sa couverture. Celui qui a notamment écrit la saga Eragon sortira dans quelques mois son nouveau livre, Fractal Noise, qui est partie intégrante d’une série qu’il a baptisée le Fractalverse –et dont le visuel a été généré par une intelligence artificielle.

Dès que la couverture a été dévoilée, les fans ont émis leurs premiers doutes. Sur Twitter, des petits malins ont rapidement fait le lien entre d’images, qui a été générée par une intelligence artificielle. Celle-ci avait bien entendu été réarrangée, bien qu’aucun nom de graphiste ou d’artiste ne figure sur la quatrième de couverture ou à l’intérieur de l’ouvrage. Un élément qui en a étonné plus d’un, l’éditeur Tor Books ayant plutôt la réputation de promouvoir le travail de celles et ceux qui composent ses univers visuels.

Face aux nombreuses réactions hostiles, la maison d’édition a décidé de publier un message sur Twitter afin d’apaiser les esprits: «Durant le processus de création de cette couverture, nous avons acheté une image provenant d’une banque d’illustrations renommée. Nous ne savions pas que cette image avait été créée par une intelligence artificielle. Notre designer maison l’a utilisée pour créer notre couverture, qui a été présentée à Christopher pour validation.»

«En raison de contraintes de production, poursuit le communiqué, nous avons décidé de poursuivre avec la couverture actuelle. Depuis ses débuts, le groupe Tor Publishing a toujours fait appel à des créateurs du monde de la science-fiction et de la fantasy, et nous continuerons à agir de la sorte.»

En France aussi

En outre, la décision de conserver cette couverture (pour un livre qui ne sortira sans doute pas avant mai 2023) fait grincer des dents chez les graphistes. Tor Books avait largement le temps de faire machine arrière et de faire appel à des créateurs et créatrices pour imaginer un nouveau visuel, mais a opté pour le maintien du design actuel. Ce qui passe mal dans le milieu de la création visuelle.

L’article complet : Les couvertures de livres générées par des algorithmes sont-elles le futur de l’édition ?
Publié sur Slate par Thomas Messias le 17 décembre 2022

Vous faites les malins, mais saurez-vous lesquelles de ces photos ont été générées par une intelligence artificielle ?

Article trouvé sur Konbini

L’occasion (peut-être) de prouver que vous êtes plus forts que des robots

Quels résultats avez vous obtenu ?

Article source : Vous faites les malins, mais saurez-vous lesquelles de ces photos ont été générées par une intelligence artificielle ?
Publié par Lise Lanot le 28 décembre 2022

 

Un Van Gogh disparu recréé par des rayons X et l’intelligence artificielle

Deux chercheurs britanniques reconstituent des tableaux recouverts par d’autres œuvres. Ils font apprendre le style des peintres concernés pour obtenir une version plausible de la toile disparue.

Début septembre 2022, la Focus Art Fair du Carrousel du Louvre à Paris a exposé rien de moins qu’un tableau de Vincent Van Gogh jamais montré. Représentant un corps à corps entre deux lutteurs, il a été découvert en 2012 sous une nature morte de fleurs des champs dans un vase signé… Van Gogh ! A l’époque, des experts en arts de l’université d’Anvers (Pays-Bas) cherchaient à confirmer que l’artiste flamand en était bien l’auteur et avaient eu recours à des rayons X. Sans le vouloir, ils ont révélé dans l’opération les deux athlètes. La nature morte avait été exécutée par-dessus en 1886 alors que Van Gogh étudiait à l’Académie des beaux-arts d’Anvers. Une lettre à son frère Théo atteste que l’artiste a bien peint ces deux lutteurs.

Une femme nue derrière un Picasso

Bien sûr, rayons X obligent, les deux scènes se mélangent sur les vues de 2012. Or, depuis 2019, deux chercheurs de l’University College of London, le spécialiste en apprentissage automatique et neurosciences Anthony Bourached et le physicien George Cann, s’emploient à recréer via l’intelligence artificielle des tableaux disparus après qu’un artiste a peint autre chose par-dessus. C’est le projet NeoMasters, qui a donné lieu à la fondation d’une start-up, Oxia Palus. Tout a commencé par un portait de femme nue masqué par Le vieux guitariste aveugle (1903) de Picasso et un paysage, une vue du parc du Labyrinthe à Barcelone, recouvert par La miséreuse accroupie (1902), du même.

Le processus commence par le tri entre les tracés des peintures superposées. Les vues en rayons X donnent en effet des images confuses et pas très nettes. Les chercheurs retirent ainsi, à la main, sur les images numérisées, les éléments qui ne peuvent pas être présents sur la peinture cachée. Par exemple, des fleurs dans une scène de lutte.

Compléter le tracé des contours

Mais ils utilisent aussi des algorithmes entraînés sur d’autres œuvres du peintre concerné pour parfaire et compléter le tracé des contours de la scène à ressusciter. La nouvelle image ainsi obtenue est un genre de dessin à colorier. Et c’est exactement ce qu’ont fait les chercheurs, ou du moins leurs outils d’intelligence artificielle. Les fondateurs d’Oxia Palus ont fait apprendre à un autre algorithme le style de Van Gogh, son usage des couleurs et ses coups de pinceaux, à partir de centaines de toiles du maître. A partir de quoi le réseau de neurones a généré sa version en couleurs de ce qu’a pu être le tableau des deux lutteurs peint par Van Gogh.

Comme toujours en IA, rien de certain : il s’agit d’une prédiction à partir d’une base de données existante. Mais, contrairement à leurs premiers travaux sur Picasso, les chercheurs sont allés jusqu’à imprimer la toile en 3D pour la présenter à Paris. Elle n’est pas la seule : le même processus a été utilisé pour imprimer en 3D la vue de dos d’un nu de femme. Pour en obtenir les contours, les chercheurs ont donné pour modèle à leur algorithme l’huile sur toile Statuette en plâtre : torse de femme, vue de face. Cette œuvre a été découverte sous le tableau La Crau with a view of Montmajour fortement suspecté d’avoir été peint par Van Gogh. Par honnêteté, cependant, aucun des deux tableaux recréés n’est signé Van Gogh. L’auteur est Neo Van Gogh.

Article source complet : Un Van Gogh disparu recréé par des rayons X et l’intelligence artificielle
Publié sur Science & Avenir par Arnaud Devillard le 12 septembre 2022

Autre cas : Un nu de Picasso découvert puis recréé grâce à l’intelligence artificielle Publié sur CNet par Romain Vandevelde le 14 octobre 2021

 

Des chefs-d’œuvre disparus de Gustav Klimt, restaurées grâce à l’intelligence artificielle

En redonnant vie et couleurs à trois tableaux « maudits » de Gustav Klimt, les peintures des Facultés, l’intelligence artificielle joue les démiurges tout en montrant ses limites. Même si elle réussit in fine à proposer une palette de couleurs cohérente, ce n’est qu’après avoir été guidée manuellement, car, seule, elle ne peut reproduire l’intention de l’artiste.

Présentation

Dans le cadre de son département consacré à l’art, fondé sur la coopération avec les plus grands musées, la société américaine Google et le musée du Belvédère de Vienne, en Autriche, ont entrepris de restaurer numériquement trois peintures « maudites » de Gustav Klimt, les tableaux des Facultés. Probablement disparus en 1945, il n’en subsiste que quelques esquisses et surtout des photographies en noir et blanc ; cette restauration opérée par le biais de l’intelligence artificielle prend donc ici la forme d’une reconstitution des couleurs. Destinée à redonner vie à ces tableaux pour mieux en mesurer l’impact esthétique, elle éprouve également les capacités artistiques des algorithmes d’apprentissage.

Les peintures des Facultés, chefs-d’œuvre disparus de Gustav Klimt

En 1894, le ministère de l’Éducation autrichien commande à Gustav Klimt trois panneaux monumentaux destinés à décorer le plafond de la grande salle des fêtes de l’université de Vienne, qui devront représenter les allégories des facultés de médecine, de philosophie et de droit. Mais lorsqu’il livre ses tableaux, au tout début du 20e siècle, le peintre a évolué stylistiquement et définitivement rejeté tout académisme pour prendre la tête du mouvement d’avant-garde de la Sécession viennoise. Loin de glorifier la victoire des Lumières, de la science et de la sagesse sur les ténèbres de l’ignorance, les immenses panneaux, hauts de plus de 4 mètres sur 3 mètres de long, reproduisent une vision toute personnelle et tourmentée de ces facultés. La médecine y est associée à la souffrance et à la mort, la jurisprudence au châtiment et à la pénitence, la philosophie au seul pouvoir d’un sphinx « émergeant d’un brouillard cosmique« . C’est ainsi que le musée du Belvédère décrit ces tableaux dont il ne conserve aujourd’hui que les traces.

Elles feraient partie des dizaines d’œuvres d’art spoliées entreposées à partir de 1942 au château d’Immendorf, en Basse-Autriche, que des membres de la Schutzstaffel (SS) vont volontairement incendier le 8 mai 1945 peu avant l’arrivée de l’Armée rouge. Les tableaux des Facultés passent donc pour disparus, et il n’en subsiste aujourd’hui que des photographies en noir et blanc, des esquisses préparatoires et un projet de composition pour La Médecine.

Artifly exploite l’intelligence artificielle pour créer des œuvres d’art selon la demande des passionnés

Une petite équipe de passionnés d’arts et d’IA a développé un algorithme intitulé Artifly qui propose à des utilisateurs de créer une œuvre d’art personnalisée selon ses envies qu’il est part la suite, tout à fait possible d’acquérir. Retour sur ce nouvel outil tout à fait étonnant.

Un outil d’intelligence artificielle qui crée des œuvres d’art selon le style que l’on souhaite

En 2018, Christie’s, une société de ventes aux enchères, a vendu “Le Portrait d’Edmond de Belamy” pour la somme de 432 000 dollars pour une estimation de base à 10 000 dollars. La particularité de cette œuvre ? Il s’agit de la première œuvre entièrement conçue par l’IA (Voir notre article consacré au collectif Obvious, auteur du portrait, dans le magazine ActuIA N°3). Un an plus tard, Ben Kovalis, Eyal Fisher et Guy Haimovitz ont lancé la galerie Art AI, une collection d’œuvres d’art conçues à l’aide de l’intelligence artificielle et d’outils qu’ils ont conçus.

En juillet 2021, les trois experts sont allés plus loin dans le développement d’algorithmes : ils ont conçu Artifly, un outil qui permet de concevoir sa propre œuvre d’art automatiquement selon ses désires, grâce à l’IA. Les utilisateurs font défiler une sélection d’œuvres d’art et choisissent les designs et modèles qui les intéressent. Artifly comprend quel style d’art vous correspond et se familiarise avec vos sélections pour créer en une minute, une toute nouvelle œuvre d’art personnalisée, qu’il peut, s’il le souhaite, acheter sur mesure.

Les fonctionnalités

  • Find the Perfect Artwork in No Time
    It’s no longer a hassle to find the right art piece.
    Artifly presents an innovative way to find the perfect art for you, on the spot.
    D

  • Enjoy a Smooth, Effortless Process
    So easy, it will feel like magic.

    D
  • Celebrate Your Uniqueness
    We are a collective of young artists and programmers sharing a love for creativity. We followed our burning passion for art and technology on a path to celebrate the beauty of diversity.
  • Trouvez l’œuvre d’art parfaite en un rien de temps
    Il n’est plus difficile de trouver l’œuvre d’art idéale.
    Artifly présente une méthode innovante pour trouver l’œuvre d’art parfaite pour vous, sur place.
    D
  • Profitez d’un processus fluide et sans effort
    Si facile que vous vous sentirez comme par magie.
    D
  • Célébrez votre caractère unique
    Nous sommes un collectif de jeunes artistes et programmeurs partageant un amour pour la créativité. Nous avons suivi notre passion brûlante pour l’art et la technologie sur un chemin pour célébrer la beauté de la diversité.

Six femmes cryptoartistes à découvrir d’urgence

Hermine Bourdin, la pionnière

Cette artiste française a été l’une des premières en France à s’emparer des NFT, et à en faire un nouveau champ d’exploration.

Ses sculptures physiques trouvent une seconde vie dans des Gifs. Elles sont souvent inspirées du corps des femmes. Dans la collection WHEN SCULPTURE MEETS DANCE, Hermine Bourdin fait danser l’une de ses sculptures.

Pour cela, elle a réalisé un scan 3D de la pièce, sur laquelle ont été modélisés les mouvements de la danseuse de l’Opéra de Paris Eugénie Drion.

Hypnotique !

Stellabelle, hyperproductive et trasheuse

Une Kim Kardashian aux yeux dégoulinants, un Hervé Epstein dévorant des petits enfants, une Frida Khalo psychédlique, des morceaux de viande générés par intelligence artificielle… L’œuvre de Stellabelle est prolifique et surréaliste. Elle mélange collage, illustration numérique, Gif et intelligence artificielle. Cette artiste américaine est aussi une figure active du trash art. Ce mouvement transgressif a été initié par l’artiste Robness. En 2020, il crée une série de « Trash GIF » avec des poubelles comme sujet principal pour contester l’exclusion de Max Osiris de SuperRare. L’artiste est accusé par la plateforme de ventes de NFT de reprendre des images déjà existantes sur le web. Depuis Robness organise régulièrement des expositions décentralisées sur les réseaux sociaux auxquelles différents trasheurs et trasheuses participent en publiant sous le hashtag « trashart » ou « teztrash » des gifs vite faits reprenant parfois la poubelle comme symbole, qu’ils vendent quelques centimes.

Ethel Lilienfeld, pas aussi lisse que ça…

Quelque chose ne tourne pas rond dans les portraits d’Ethel Lilienfeld. Ses modèles sont beaux, leur peau est lisse comme sur les filtres Instagram, mais en regardant de plus près, on remarque une peau de cou fripée ou des yeux qui louchent. Ces images modifiées avec l’intelligence artificielle reprennent le format et les couleurs pop et dégradées des stories d’Instagram. L’artiste française de 27 ans interroge notre rapport au beau à travers ces êtres ni tout à fait réels, ni tout à fait fake.

JessyJeanne, des paillettes et des frites

Dans les œuvres de JessyJeanne, on trouve des filles aux visages de poupon, des strass, des Barbie, et aussi pas mal de frites. L’artiste franco-libanaise se revendique du « Girly Trash », un courant artistique qui croise une esthétique girly à des éléments violents ou crades comme des cigarettes, des pistolets ou de la mal-bouffe. « C’est un moyen de se rebeller contre les représentations de femmes douces et jolies, mais aussi une façon de dire que les femmes peuvent être trash sans que ça en fasse des hommes. On peut être girly, tout en étant forte et intelligente », explique-t-elle. Elle est également à l’origine d’une collection d’avatars baptisés « Web3 Besties » : des portraits de poupées à l’air badass mêlant aquarelle et illustration numérique. En parallèle de son activité d’artiste, JessyJeanne mène différents projets dans le web3 : la DAO Art From Future et le catalogue Gxrls Revolution, co-fondé avec Annelise Stern. Il met en avant 100 artistes NFT femmes et non-binaires, qui restent sous-représentés dans les médias et les événements du web3. Seulement 24% de femmes étaient intervenantes lors d’évènements web 3 en France en 2022, rapporte Gxrls Revolution.

Alohaleila, cocktails d’icones

Dans les Gifs d’Alohaleila on retrouve le style “Art of Internet” – l’imagerie du web des années 2000, ambiance MySpace. Les collages de cette artiste française autodidacte mettent en scène des icônes pop comme la star de téléréalité Afida Turner, Britney Spears et David Hasselhoff ornées d’éléments symboliques et d’inscriptions en Katanaka, l’alphabet japonais employé pour nommer les mots étrangers tels que la Mayonnaise ou Starbucks.

Megan Laurent, le female gaze

Megan Laurent est son propre modèle. Elle se met en scène, et se prend en photo sous toutes les coutures de manière brute, selon son humeur. Elle voit l’autoportrait comme un outil poétique. Comme dans la série KISS OF VENUS où l’on voit sa bouche en gros plan se prêtant à toutes sortes de mimiques, les dents parfois légèrement déplacées. De nombreuses femmes cryptoartistes ont adopté le genre de l’autoportrait. Leur art se veut représentatif d’un “female gaze”, affranchi du « male gaze« , ce regard d’homme hétérosexuel, qui fait des femmes un objet de désir et de plaisir au cinéma, dans les publicités, les magazines…

Nrlr : je sais, cette section n’a pas beaucoup de liens avec cette section, mais c’est un petit hommage personnel à ces 6 artistes…

D’autres articles intéressant

 

StyleDrop comprend et imite les styles artistiques

StyleDrop est une IA qui ne cherche pas à repousser les limites de la créativité. Sa consigne est de rester au plus proche de son modèle.

Et elle exécute sa tâche avec succès.

 

StyleDrop, une IA qui sait dupliquer un style et s’y tenir

StyleDrop peut se résumer de manière très simple : à partir d’un prompt visuel (une image) ou textuel, l’outil sait répliquer le style en comprenant son essence et en l’appliquant à d’autres demandes. C’est comme cela qu’il parvient à être consistant dans sa créativité.

Par exemple, StyleDrop est capable de créer des structures en bois dans le même style, avec un fond unique. On remarque qu’il n’y a pas, à première vue, de différence entre l’approche pour générer une image ou une autre. Elles pourraient passer pour des créations d’un même artiste.

L’application propose

  • Stylized Text-to-image Generation from a Single Image – Génération de texte stylisé à partir d’une seule image
  • Stylized Character Rendering – Rendu de caractères stylisés
  • Collaborate with Your Style Assistant – Collaborate with Your Style Assistant
  • My Subject in My Style – Mon sujet dans mon style
  • Comparison to Fine-tuning of Diffusion Models – Comparaison avec la mise au point des modèles de diffusion

Pour aller plus loin : StyleDrop: Text-to-Image Generation in Any Style

Le site de cette entreprise : StyleDrop