Quelques articles en vrac
- Le Pentagone teste l’IA générative lors d’exercices militaires
L’utilisation de l’IA et des données n’est pas une nouveauté pour le Pentagone. D’ailleurs, Matthew Strohmeyer, colonel de l’US Air Force, mène des exercices basés sur des données au sein du département de la Défense des États-Unis depuis des années. Selon Bloomberg, il a récemment utilisé avec succès un LLM dans ce cadre, une première ouvrant la voie à une nouvelle ère d’utilisation de l’IA dans les opérations militaires.
Publié sur ActuIA par Marie-Claude Benoit le 11 juillet 2023 - Ukraine : le projet secret de l’ex-patron de Google pour fournir à Kiev des drones kamikazes animés par l’IA
L’ex-PDG de Google, Eric Schmidt, a créé la startup White Stork dont les ambitions sont restées relativement secrètes jusqu’à peu. Le but : proposer des drones kamikazes à faible coût, utilisables immédiatement par l’Ukraine, ou par les États-Unis en cas de conflit.
Publié sur GEO par Charline Vergne le 30 janvier 2024 - Une société d’IA lance un système militaire qu’elle dit ne vouloir proposer « qu’aux démocraties »
Une société vient de créer un nouveau système de défense militaire basé sur l’intelligence artificielle. Un système innovant, mais qui pourrait avoir quelques failles.
Publié sur GEO par Joséphine de Rubercy le 21 juillet 2023
L’armée de l’Air & de l’Espace mise sur l’intelligence artificielle « ARGOS » pour la protection de ses bases
En novembre 2021, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] et l’École des Mines de Nancy signèrent une lettre d’intention en vue de développer un partenariat dans le domaine de la « surveillance autonome, piloté par de l’intelligence artificielle [IA], dans le monde physique et cyber ». L’objectif était alors d’évaluer l’intérêt de la robotique pour la surveillance et la protection d’une base aérienne.
Ainsi, il était question de tester le robot quadrupède SCAR [Système Complexe d’Assistance Robotisée], fourni par l’entreprise américain Boston Dynamics. En quelque sorte, il s’agissait de « défricher le terrain » et de permettre aux élèves ingénieurs de l’École des Mines de développer des algorithmes d’intelligence artificielle en fonction de cas d’usage propres à la surveillance d’une emprise militaire. Un démonstration fut réalisée sur la base aérienne de Nancy-Ochey [BA 133], à l’origine de ce projet.
Depuis, cette collaboration entre l’AAE et le TechLab Mines Nancy s’est concrétisée par le système ARGOS [Acquisition, Reconnaissance et Gardiennage par Observation robotiSée]. Contrairement à ce que l’on pourrait penser au premier abord, il ne s’agit pas d’un robot « patrouilleur » mais d’un algorithme d’intelligence artificielle pouvant être intégré sur n’importe quelle plateforme robotisée.
« L’innovation n’est pas le robot en lui-même, mais plutôt ce que nous retrouvons à l’intérieur : l’intelligence artificielle », souligne le commandant « Rémy », le correspondant « innovation » de la BA 133, dans les pages du dernier numéro d’Air Actualités. « Pour ce faire, précise le capitaine « Bastien », de l’Agence de l’innovation de défense [AID], les chercheurs des Mines ont commencé par développer des capteurs et des effecteurs pour ensuite les appliquer sur les vecteurs [robots] ».
Publié sur Zone Militaire par Laurent Lagneau le 3 mars 2024