Comment Intel voit l’intelligence artificielle ?

Petite vidéo interne :

Quelques ressources d’Intel sur l’Intelligence Artificielle

Lancement de la version 2 de son intelligence artificielle sur clé USB

Intel propose la deuxième génération de sa clé USB contenant une solution prête à l’emploi pour développer des applications d’intelligence artificielle basées sur l’apprentissage profond.

This little USB stick is designed to make AI plug-and-play.

The Neural Compute Stick from Movidius makes it easy to add a machine vision processor to any device.

Définition du Edge Computing

Ce que l’on appelle le edge computing est  technique par laquelle les données sont traitées directement par le périphérique qui les génère afin de réduire la dépendance avec une plateforme en ligne et de permettre une analyse des données en quasi-temps réel. L’edge computing est très utilisé pour l’Internet des objets. le Neural Compute Stick 2 se destine au prototypage d’applications d’intelligence artificielle et de vision par ordinateur pour des objets connectés, notamment des caméras, des drones, des robots industriels, des casques de réalité augmentée ou virtuelle, des capteurs d’infrastructure pour la ville intelligente ou encore des appareils domotiques.

16 cœurs de calcul pour le Neural Compute Stick 2

Branchée sur le port USB 3.0 d’un ordinateur, la clé contient tous les outils pour entraîner des modèles d’apprentissage profond puis les intégrer nativement dans les terminaux. Elle est équipée du dernier processeur Movidius Myriad X qui renferme 16 cœurs de calcul qui font office d’accélérateur pour l’exécution d’un réseau neuronal profond. Ses performances sont huit fois supérieures à celles du Neural Compute Stick 1, dixit Intel.

Pour finir, le NCS 2 est compatible avec la plateforme open source Caffe mais aussi TensorFlow, ce qui n’était pas le cas du modèle précédent. Sa commercialisation vient de débuter fin 2020 via plusieurs sites spécialisés anglophones et asiatiques à un tarif équivalent à une centaine d’euros.

Sur la gauche, le vidéo Intel de présentation :

Article à lire : This little USB stick is designed to make AI plug-and-play
Publié sur TheVerge le 20 juillet 2017 par James Vincent

 

Après avoir acquis la société Movidius, Intel lance la commercialisation de sa clé USB capable d’exécuter un réseau neuronal d’apprentissage profond pour des applications d’intelligence artificielle. Point notable, ces clés USB3 peuvent être groupées pour augmenter la puissance de calcul !

Exécuter un réseau neuronal sur une clé USB  !

Nervana : les premiers processeurs pour l’intelligence artificielle sont là !

Pour soulager le processeur principal et réduire la consommation électrique des serveurs et des data centers, Intel a développé des processeurs intégrant leur propre intelligence artificielle. Idéal pour effectuer des calculs très complexes, mais aussi compiler d’immenses banques de données.

Pour soulager le processeur principal et réduire la consommation électrique des serveurs et des data centers, Intel a développé des processeurs intégrant leur propre intelligence artificielle.

« After acquiring Habana Labs in December and with input from our customers, we are making strategic updates to the data center AI acceleration roadmap. We will leverage our combined AI talent and technology to build leadership AI products,” Intel’s statement said. “We will bolster the current and next generation of Habana Goya and Gaudi with Intel’s AI hardware and software innovations. The Habana product line offers the strong, strategic advantage of a unified, highly programmable architecture for both inference and training. By moving to a single hardware architecture and software stack for data center AI acceleration, our engineering teams can join forces and focus on delivering more innovation, faster to our customers.”

Plus d’informations :

Intel RealSense ID. Unlock your world.

Intel annonce le RealSense ID, un module de reconnaissance faciale que l’on peut intégrer dans une grande variété d’équipements et qui serait à la fois intelligent, hyper sécurisé et ne connaîtrait qu’un très faible taux d’échec d’identification.

Our on-device solution combines an active depth sensor with a specialized neural network to deliver secure and accurate facial authentication for everyone, everywhere.

L’électronique ne serait pas tributaire d’un mode d’éclairage particulier, pouvant fonctionner aussi bien à bonne comme à basse luminosité. En fait, ce serait d’abord sur les contours et les particularités d’un visage rentré dans sa base de données que le RealSense ID s’appuierait pour réaliser ses identifications, comme l’explique Joel Hagberg, l’un des représentants en charge du projet :

« Nous avons procédé à des collectes de données exhaustives concernant les particularités faciales des différents groupes ethniques d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique. Nous avons pris soin que toutes les particularités et éléments récurrents des morphologies aient été pris en compte et intégrées dans nos processus de création d’algorithmes. »

Grâce à l’entraînement sur un réseau neuronal, l’IA qui se cache à l’intérieur du boîtier d’Intel ferait mouche à tous les coups. Ou presque. Le fondeur évoque une marge d’erreurs de 1 sur… un million de tentatives lors de ses différents essais. Ainsi, impossible de le berner ou de leurrer au moyen d’une photographie ou d’une impression d’un visage sur une feuille en papier.

Pour plus d’informations :

Intel & Accenture Use AI To Save The Coral Reef

Intel et Accenture utilisent l’IA pour sauver la barrière de corail

Intel et Accenture présentent le projet CORaiL, basé sur des techniques d’intelligence artificielle, il permet de surveiller, caractériser et analyser la résilience des récifs coralliens, menacés par les activités humaines et le réchauffement climatique.

 

According to the United Nations Environment Programme, coral reefs protect coastlines from tropical storms, provide food and income for 1 billion people, and generate $9.6 billion in tourism and recreation. Due to overfishing, bottom trawling, warming temperatures and unsustainable coastal development, coral reefs are endangered. Global climate change is also a threat to the coral reef ecosystem. Monitoring coral reefs around the world for the effects of ocean acidification, or changing pH in seawater, will become increasingly important for climate change researchers.

 

Restoring and supplementing existing degraded reefs is critical to the survivals of many species that depend on the coral reef ecosystem.

Rose Schooler, Intel corporate vice president in the Sales and Marketing Group says, “Project: CORaiL is an incredible example of how AI and edge technology can be used to assist researchers with monitoring and restoring the coral reef. We are very proud to partner with Accenture and the SulubaaÏ Environmental Foundation on this important effort to protect our planet.”

 

Using AI to Solve The Problem of Data Collection

Traditional coral reef monitoring efforts involve human divers either directly collecting data underwater or manually capturing video footage and photos of the reef to be analyzed later. These methods are widely trusted and employed. But there are several disadvantages. Divers can interfere with wildlife behavior and thus unintentionally alter research results. Divers can only stay in water for 30 minutes at a time to take photos.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, les récifs coralliens protègent les côtes des tempêtes tropicales, fournissent de la nourriture et des revenus à un milliard de personnes et génèrent 9,6 milliards de dollars en tourisme et en loisirs. En raison de la surpêche, du chalutage de fond, du réchauffement des températures et du développement côtier non durable, les récifs coralliens sont en danger. Le changement climatique mondial constitue également une menace pour l’écosystème des récifs coralliens. La surveillance des effets de l’acidification des océans, ou de la modification du pH de l’eau de mer, sur les récifs coralliens du monde entier deviendra de plus en plus importante pour les chercheurs spécialisés dans le changement climatique.

Il est essentiel de restaurer et de compléter les récifs dégradés existants pour assurer la survie de nombreuses espèces qui dépendent de l’écosystème des récifs coralliens.

Rose Schooler, vice-présidente du groupe Ventes et marketing d’Intel, déclare : « Le projet : CORaiL est un exemple incroyable de la façon dont l’IA et les technologies de pointe peuvent être utilisées pour aider les chercheurs à surveiller et à restaurer les récifs coralliens. Nous sommes très fiers de nous associer à Accenture et à la Fondation environnementale SulubaaÏ dans cet effort important pour protéger notre planète. »

Utiliser l’IA pour résoudre le problème de la collecte des données

Les efforts traditionnels de surveillance des récifs coralliens impliquent des plongeurs humains qui collectent directement des données sous l’eau ou qui capturent manuellement des séquences vidéo et des photos du récif pour les analyser ultérieurement. Ces méthodes sont largement reconnues et utilisées. Mais elles présentent plusieurs inconvénients. Les plongeurs peuvent interférer avec le comportement des animaux sauvages et ainsi modifier involontairement les résultats des recherches. Les plongeurs ne peuvent rester dans l’eau que pendant 30 minutes à la fois pour prendre des photos.

Intel Labs Introduces AI Diffusion Model, Generates 360-Degree Images from Text Prompts

Intel vient de lancer LDM3D, une nouvelle intelligence artificielle générative capable de créer des environnements virtuels 3D à 360° à partir d’une requête écrite.

 

Introduction

Intel Labs, in collaboration with Blockade Labs, has introduced Latent Diffusion Model for 3D (LDM3D), a novel diffusion model that uses generative AI to create realistic 3D visual content. LDM3D is the industry’s first model to generate a depth map using the diffusion process to create 3D images with 360-degree views that are vivid and immersive. LDM3D has the potential to revolutionize content creation, metaverse applications and digital experiences, transforming a wide range of industries, from entertainment and gaming to architecture and design.

Source : Intel Labs

Intel Labs, en collaboration avec Blockade Labs, a présenté Latent Diffusion Model for 3D (LDM3D), un nouveau modèle de diffusion qui utilise l’IA générative pour créer des contenus visuels 3D réalistes. LDM3D est le premier modèle de l’industrie à générer une carte de profondeur en utilisant le processus de diffusion pour créer des images 3D avec des vues à 360 degrés qui sont vivantes et immersives. LDM3D a le potentiel de révolutionner la création de contenu, les applications métaverses et les expériences numériques, en transformant un large éventail d’industries, du divertissement et des jeux à l’architecture et au design.

LDM3D est basé sur une version spécialisée de Stable Diffusion version 1.4.

L’IA génère une image d’un environnement à 360 degrés en deux dimensions, ainsi qu’une carte de profondeur (depth map) qui contient des informations sur la distance relative de chaque . Ce modèle peut générer en quelques instants une forêt paisible, un paysage urbain ou encore un monde de science-fiction futuriste.

Les deux équipes ont ensuite créé DepthFusion, un système qui utilise le langage de programmation visuel TouchDesigner pour créer des « expériences immersives et interactives ». Autrement dit, il combine l’image et la carte de profondeur pour créer un environnement virtuel en 3D et à 360 degrés.

L’application est disponible sous licence libre.

Le code source est disponible le site Hugging Face.

Intel veut inciter les développeurs à tirer parti de l’accélération d’IA de ses Core Ultra

Intel vient de lacer une grande opération séduction auprès des fournisseurs de logiciels ; le fondeur veut les inciter à tirer parti d’OpenVINO et du NPU qui équipera ses nouveaux processeurs Core Ultra, mais aussi à co-développer des solutions avec les fabricants d’ordinateurs.

 

Intel vient de présenter Aurora genAI, son ChatGPT expert en sciences

Intel annonce la création de son propre modèle d’IA.

Baptisée Aurora genAI, cette intelligence artificielle est destinée à aider la recherche scientifique en s’appuyant sur la puissance de calcul considérable du superordinateur de l’entreprise…

 

le géant des microprocesseurs a levé le voile sur le projet Aurora genAI, son propre modèle linguistique analogue à GPT d’OpenAI, Llama de Meta ou encore PaLM de Google.

L’initiative est chapeautée par Intel en collaboration avec le laboratoire national d’Argonne, l’un des plus importants centres de recherche des États-Unis, et Hewlett Packard Enterprise. D’autres partenaires, comme des universités américaines ou le ministère de l’Énergie des États-Unis, vont également intervenir sur ce projet.

Une IA pour assister la recherche

Le modèle de langage se distingue par le type de données sur lesquels il est entraîné. Pour former l’IA générative, Intel s’appuie en effet sur un corpus en grande partie composé de textes et de données scientifiques, couvrant des domaines variés comme la biologie, la chimie, la science des matériaux, la physique ou encore la médecine. Du code informatique lié aux sciences a aussi été injecté dans l’algorithme. Le modèle est donc taillé pour assister les scientifiques dans leurs recherches.

Parmi les cas d’utilisation du modèle l’IA, Intel évoque notamment la conception de nouvelles molécules, la synthèse de nouveaux matériaux ou la création de nouvelles expériences en biologie, chimie ou science du climat. L’entreprise estime aussi que Aurora genAI peut contribuer à la recherche sur le cancer ou à la lutte contre le réchauffement climatique.

De plus, le modèle tire son épingle du jeu grâce à ses 1000 milliards de paramètres. C’est bien plus que les modèles d’IA déjà sur le marché, dont Palm (540 milliards), LaMDA (137 milliards) ou encore GPT-3 (175 milliards). Pour mémoire, ce sont les paramètres qui déterminent la capacité de traitement d’un modèle. Plus il y a de paramètres, plus un modèle d’IA est capable de générer des réponses précises aux questions des utilisateurs. Sur le papier, Intel a mis au point le plus grand modèle de langage au monde.

Le superordinateur Aurora

Le modèle d’Intel n’est donc pas capable de tourner sur n’importe quelle machine. Pour animer ce modèle linguistique, Intel s’appuie d’ailleurs sur un superordinateur de son cru, l’Aurora. Armé de puces dédiées au calcul de haute performance et l’IA, les CPU et GPU Xeon, celui-ci est capable d’offrir jusqu’à deux exaflops de puissance. Il sera théoriquement le superordinateur le plus puissant au monde, devant le Frontier, développé par l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL), qui a dépassé le seuil d’un exaflop l’année dernière. D’après Rick Stevens, directeur associé du laboratoire national d’Argonne, le modèle a d’ailleurs été expressément mis au point pour « exploiter tout le potentiel du superordinateur ».

L’arrivée du superordinateur, exclusivement conçu pour le centre de recherche d’Argonne, a été repoussée à de multiples reprises par le passé. Intel a longuement revu l’architecture de la machine au cours de l’année écoulée. Finalement, « Chipzilla » s’est arrêté sur un impressionnant total en partie composé de 21 248 processeurs Xeon, organisés en 10 000 lames, 1 024 nœuds de stockage et un réseau Ethernet haute performance fourni par HPE.

Intel précise que le lancement d’Aurora est prévu dans le courant de l’année 2024. Dans la foulée, le modèle linguistique, qui repose sur les performances de la machine, sera également mis à disposition des scientifiques d’Argonne.

Pour plus d’information : Broad, Open HPC+AI Portfolio Powers Performance, Generative AI for Science